Poème La femme de la rivière

Dans mon rêve une paisible rivière,
Sur ses berges, arbres y poussent fiers,
L'eau, baignée dans la lumière, murmure
Des mots aussi savoureux que fruit mûr

Une femme assise sur une pierre,
Les yeux clos, semble faire une prière,
Je m'approche la démarche peu sûre,
Alors, d'un sourire elle me rassure

Sa robe a les couleurs du paysage,
Je peux voir la bonté sur son visage,
Sa chevelure a l'éclat du soleil,
Ses fines mains sont des pures merveilles

Es-tu ange ou une belle illusion ?
Vérité ou exquise sensation ?
Ta splendeur semble provenir du ciel
Mais cette beauté a-telle goût du fiel ?

A ces mots elle ouvre grands ses yeux d'or,
Me scrute longuement avec chaleur,
Puis ses mots coulent comme la rivière
Caressant mes doutes et ma colère

Suis-je beauté à laquelle tu rêves
Emprisonnant tes envies sans trêve ?
Je puis être celle que tu ne vois,
La lumière brillant au fond de toi !

Dans mon rêve une paisible rivière,
Sur ses berges, arbres y poussent fiers,
L'eau, baignée dans la lumière, murmure
Des mots aussi savoureux que fruit mûr

Une femme assise sur une pierre,
Les yeux clos, semble faire une prière,
Je m'approche la démarche peu sûre,
Alors, d'un sourire elle me rassure

Sa robe a les couleurs du paysage,
Je peux voir la bonté sur son visage,
Sa chevelure a l'éclat du soleil,
Ses fines mains sont des pures merveilles

Es-tu ange ou une belle illusion ?
Vérité ou exquise sensation ?
Ta splendeur semble provenir du ciel
Mais cette beauté a-telle goût du fiel ?

A ces mots elle ouvre grands ses yeux d'or,
Me scrute longuement avec chaleur,
Puis ses mots coulent comme la rivière
Caressant mes doutes et ma colère

Suis-je beauté à laquelle tu rêves
Emprisonnant tes envies sans trêve ?
Je puis être celle que tu ne vois,
La lumière brillant au fond de toi !