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La justice aurait-elle ses sommets qui s’érodent !
"Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera."
Les juges, du passé exerçaient leur office
Proportionnant le droit aux divers maléfices.
La rigueur des écrits était leur seul atout
Et jamais d’influences ils subissaient les coups
Donc des écrits du droit ils étaient bons apôtres
En appliquant les codes aux uns autant qu’aux autres.
Respectables et souvent salués chapeau bas.
Ils appliquaient la loi sans le moindre tracas.
Mais quand la politique devint une maladie
Certains changèrent le droit en sombre tragédie
Selon le vent du temps ils tiraient d’un chapeau
Un jugement flattant leur politique ego.
La neutralité suisse ayant sa porte close
On peignait l’accusé soit de noir soit de rose
Il fallait du parti prendre le plus grand soin
Et donc pénaliser ceux qui n’en étaient point.
Mais comme nul ne jugeait les juges qui défaillent
On vit proliférer la justice pagaille.
Pourtant s’ils avaient eu plus de cœur au métier,
L’opinion du public n’aurait pu les renier
Et s’ils se sentent seuls c’est que l’on ne peut croire
Que la partialité n’affecte pas leur gloire.
Il faut à la justice un équilibre sain
Tout avis hors du code est un avis mesquin,
Il n’y a qu’un chemin vers la magistrature
S’en écarter hélas est une forfaiture.
Et ceux qui en dévient s’exposent a des embrouilles
Au fer de la justice ils amènent la rouille.
Car ils nous jugeront ,les uns après les autres.
Si du respect du droit ils ne sont pas apôtres
Et si leurs jugements cessent d’être carrés
Aux critiques du peuple ils doivent se préparer.
Or sans légiférer sans haine sans colère
Ils se retrouveront en habit ordinaire.
On pouvait donc penser que pour n’être sectaires
Les robes laisseraient les partis au vestiaire.
Et quand un intérêt anime un magistrat
Le jugement n’est plus qu’inutile fatras.
Des dossiers durant trop embrouillent les instances
Et l’excès de papiers tournent à l’extravagance.
Veut-on que le public ait oublié l’affaire
Il suffit de garder le dossier hors lumière
Et qu’il soit étoffé moyen ou minuscule
En le dépoussiérant on le rend majuscule.
Les juristes n’ayant pas de neutralité
Se font par ce moyen quelque publicité
En jugements divers Dieu sait s’ils sont allègres
À faire des dossiers gras avec des dossiers maigres
Car l’interprétation reste toujours possible
Nos codes trop nombreux sont incompréhensibles
Et si notre justice devient politisée
Le peuple doutera de son utilité
Puis ne comprenant pas ses hâtes ou ses lenteurs
Il doutera hélas, de ses législateurs
"Les hommes la plupart sont étrangement faits
Dans la juste mesure on ne les voit jamais".
Selon que vous serez dans le parti de l'autre
Vous deviendrez pécheur ou vous serez apôtre.
"Ma foi, sur l’avenir, bien fou qui se fiera.
Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera."
Les juges, du passé exerçaient leur office
Proportionnant le droit aux divers maléfices.
La rigueur des écrits était leur seul atout
Et jamais d’influences ils subissaient les coups
Donc des écrits du droit ils étaient bons apôtres
En appliquant les codes aux uns autant qu’aux autres.
Respectables et souvent salués chapeau bas.
Ils appliquaient la loi sans le moindre tracas.
Mais quand la politique devint une maladie
Certains changèrent le droit en sombre tragédie
Selon le vent du temps ils tiraient d’un chapeau
Un jugement flattant leur politique ego.
La neutralité suisse ayant sa porte close
On peignait l’accusé soit de noir soit de rose
Il fallait du parti prendre le plus grand soin
Et donc pénaliser ceux qui n’en étaient point.
Mais comme nul ne jugeait les juges qui défaillent
On vit proliférer la justice pagaille.
Pourtant s’ils avaient eu plus de cœur au métier,
L’opinion du public n’aurait pu les renier
Et s’ils se sentent seuls c’est que l’on ne peut croire
Que la partialité n’affecte pas leur gloire.
Il faut à la justice un équilibre sain
Tout avis hors du code est un avis mesquin,
Il n’y a qu’un chemin vers la magistrature
S’en écarter hélas est une forfaiture.
Et ceux qui en dévient s’exposent a des embrouilles
Au fer de la justice ils amènent la rouille.
Car ils nous jugeront ,les uns après les autres.
Si du respect du droit ils ne sont pas apôtres
Et si leurs jugements cessent d’être carrés
Aux critiques du peuple ils doivent se préparer.
Or sans légiférer sans haine sans colère
Ils se retrouveront en habit ordinaire.
On pouvait donc penser que pour n’être sectaires
Les robes laisseraient les partis au vestiaire.
Et quand un intérêt anime un magistrat
Le jugement n’est plus qu’inutile fatras.
Des dossiers durant trop embrouillent les instances
Et l’excès de papiers tournent à l’extravagance.
Veut-on que le public ait oublié l’affaire
Il suffit de garder le dossier hors lumière
Et qu’il soit étoffé moyen ou minuscule
En le dépoussiérant on le rend majuscule.
Les juristes n’ayant pas de neutralité
Se font par ce moyen quelque publicité
En jugements divers Dieu sait s’ils sont allègres
À faire des dossiers gras avec des dossiers maigres
Car l’interprétation reste toujours possible
Nos codes trop nombreux sont incompréhensibles
Et si notre justice devient politisée
Le peuple doutera de son utilité
Puis ne comprenant pas ses hâtes ou ses lenteurs
Il doutera hélas, de ses législateurs
"Les hommes la plupart sont étrangement faits
Dans la juste mesure on ne les voit jamais".
Selon que vous serez dans le parti de l'autre
Vous deviendrez pécheur ou vous serez apôtre.