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Elle a mis sa main dans la sienne,
Pris avec lui l’allée ancienne
Où, fillette, elle aimait courir
Pour le fâcher, et l’attendrir…
Soudain, la voix de son grand-père,
Prenant un ton plein de mystère,
Prononça ces mots haletants
Tandis que s’arrêtait le temps :
« Ta main est toujours aussi frêle
Ô… ma fragile tourterelle… »,
Puis, levant les yeux vers le ciel,
L’aïeul aux paroles de miel
S’est penché sur la mince épaule
De celle ployant comme un saule
Sous le poids du vieillard mourant
Qui s’écroula, toujours serrant
La douce main dont la caresse
Dispensait encor sa tendresse
Alors qu’il s’en allait sans peur
S’en remettant l’âme et le cœur
A sa plus solide béquille :
La main de sa petite fille !
Pris avec lui l’allée ancienne
Où, fillette, elle aimait courir
Pour le fâcher, et l’attendrir…
Soudain, la voix de son grand-père,
Prenant un ton plein de mystère,
Prononça ces mots haletants
Tandis que s’arrêtait le temps :
« Ta main est toujours aussi frêle
Ô… ma fragile tourterelle… »,
Puis, levant les yeux vers le ciel,
L’aïeul aux paroles de miel
S’est penché sur la mince épaule
De celle ployant comme un saule
Sous le poids du vieillard mourant
Qui s’écroula, toujours serrant
La douce main dont la caresse
Dispensait encor sa tendresse
Alors qu’il s’en allait sans peur
S’en remettant l’âme et le cœur
A sa plus solide béquille :
La main de sa petite fille !