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La maison des Amis
C’est une humble demeure aux fenêtres écloses ;
Riante, elle a gardé l’âme des braves gens.
Sur son seuil embaumé de lilas et de roses,
La maison nous accueille en parfums engageants.
Au creux, luit un foyer plein de vibrante vie,
De regards pétillants et sages, de douceur,
De mots graves ou chauds, de fillettes ravies,
Un tas de petits riens où vont percer les cœurs.
On aimerait, ici, que le vieux Temps s’arrête,
Partager, près du feu, les veillées sous la couette,
L’odeur du bon café, les joies et les discours.
Hélas, il faut quitter ce havre où tout rayonne ;
Je sens dans la maison comme un sang qui frissonne
Et la porte gémit sur le perron du jour !…
9 septembre 1998
C’est une humble demeure aux fenêtres écloses ;
Riante, elle a gardé l’âme des braves gens.
Sur son seuil embaumé de lilas et de roses,
La maison nous accueille en parfums engageants.
Au creux, luit un foyer plein de vibrante vie,
De regards pétillants et sages, de douceur,
De mots graves ou chauds, de fillettes ravies,
Un tas de petits riens où vont percer les cœurs.
On aimerait, ici, que le vieux Temps s’arrête,
Partager, près du feu, les veillées sous la couette,
L’odeur du bon café, les joies et les discours.
Hélas, il faut quitter ce havre où tout rayonne ;
Je sens dans la maison comme un sang qui frissonne
Et la porte gémit sur le perron du jour !…
9 septembre 1998