Hors ligne
La marionnette
Combien de temps ais-je tenu
Je n’étais qu’une marionnette
Je t’ai appartenu,
Tu n’en faisais qu’à ta tête
Faite de bouts de chiffons,
Tu m’envoyais dans tes excès de colère,
D’un bout à l’autre de la pièce valser contre la pierre
Jamais tu ne prenais soin de cette poupée de chiffons
Avec toi, à quel avenir aurais-je eu droit
Tu n’étais que maladroit
Pourtant si j’étais passée dans d’autres mains
J’aurais eu un beau destin
Je prenais des coups
Quand tu n’arrivais pas à ce que tu voulais
Mais aujourd’hui, je vis là, inanimée
Dans ce coin du grenier, reléguée.à l’autre bout
Ton adolescence passée
Tu es revenu dans ce grenier,
Et tu m’as retrouvée,
Gisant sur un carton et tu as pleuré
Repensant à ce passé qui te hante
Aujourd’hui, tu voudrais réparer mes bleus
Ces morceaux de chiffons sont bien vieux
Tu les caresses, en repensant à hier qui déchante
Et tu pleures, des heures.
Tu revois des images
Ce temps où tu n’étais pas aussi sage.
Mais rien de cet objet ne pourra se réanimer sur l’heure
Elle a perdu son âme
Envolée vers d’autres cieux
Et tu pries Dieu,
De vouloir te pardonner, mais ces larmes
Cette rage qui faisait te sortir de tes gonds,
Oh oui que tu étais odieux
Mais aujourd’hui, je te pardonne malheureux
D’avoir été un mauvais garçon
Car je vois que ton repentir est sincère
Et que tu es devenu père.
IRIS 1950
Combien de temps ais-je tenu
Je n’étais qu’une marionnette
Je t’ai appartenu,
Tu n’en faisais qu’à ta tête
Faite de bouts de chiffons,
Tu m’envoyais dans tes excès de colère,
D’un bout à l’autre de la pièce valser contre la pierre
Jamais tu ne prenais soin de cette poupée de chiffons
Avec toi, à quel avenir aurais-je eu droit
Tu n’étais que maladroit
Pourtant si j’étais passée dans d’autres mains
J’aurais eu un beau destin
Je prenais des coups
Quand tu n’arrivais pas à ce que tu voulais
Mais aujourd’hui, je vis là, inanimée
Dans ce coin du grenier, reléguée.à l’autre bout
Ton adolescence passée
Tu es revenu dans ce grenier,
Et tu m’as retrouvée,
Gisant sur un carton et tu as pleuré
Repensant à ce passé qui te hante
Aujourd’hui, tu voudrais réparer mes bleus
Ces morceaux de chiffons sont bien vieux
Tu les caresses, en repensant à hier qui déchante
Et tu pleures, des heures.
Tu revois des images
Ce temps où tu n’étais pas aussi sage.
Mais rien de cet objet ne pourra se réanimer sur l’heure
Elle a perdu son âme
Envolée vers d’autres cieux
Et tu pries Dieu,
De vouloir te pardonner, mais ces larmes
Cette rage qui faisait te sortir de tes gonds,
Oh oui que tu étais odieux
Mais aujourd’hui, je te pardonne malheureux
D’avoir été un mauvais garçon
Car je vois que ton repentir est sincère
Et que tu es devenu père.
IRIS 1950