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La nymphe est de retour, plus ne penchent les ifs
Sous les tristes autans, la nymphe est à nouveau
-Je vois ses pieds saigner sous les coquelicots
Et ses seins parfumées que festonnent les griffes-
Nue comme mon amour : voici le renouveau !
La neige des muguets miroite sur tes joues
Céline, mon aimée et la nymphe c'est toi :
Sais-tu qu'elle dormi mille ans avec un roi
Et blottie contre lui dans la sombre caverne ?
Et le chant d'un ruisseau où se miraient les vernes
Ses songes accompagnait. Et ces trilles que joue
Cet oiseau qui t'éveille, et la fraîcheur de l'air
La fit, un jour de Mai, ouvrir ses beaux yeux clairs.
J'ai parcouru les prés, ma doucette pour toi.
J'ai au cœur accroché les fleurs de ta légende :
La nymphe du printemps vit à Celineliand
Où jamais les vents noirs ne pleurent sur les toits,
Où jamais le muguet ne déserte les landes...
Frédéric M.
Sous les tristes autans, la nymphe est à nouveau
-Je vois ses pieds saigner sous les coquelicots
Et ses seins parfumées que festonnent les griffes-
Nue comme mon amour : voici le renouveau !
La neige des muguets miroite sur tes joues
Céline, mon aimée et la nymphe c'est toi :
Sais-tu qu'elle dormi mille ans avec un roi
Et blottie contre lui dans la sombre caverne ?
Et le chant d'un ruisseau où se miraient les vernes
Ses songes accompagnait. Et ces trilles que joue
Cet oiseau qui t'éveille, et la fraîcheur de l'air
La fit, un jour de Mai, ouvrir ses beaux yeux clairs.
J'ai parcouru les prés, ma doucette pour toi.
J'ai au cœur accroché les fleurs de ta légende :
La nymphe du printemps vit à Celineliand
Où jamais les vents noirs ne pleurent sur les toits,
Où jamais le muguet ne déserte les landes...
Frédéric M.
