Hors ligne
La romance de ta présence
L’ombre est propice à nos étreintes,
et à nos caresses furtives,
ô ma Muse, ma Prêtresse,
vénère ma chair éblouie.
et à nos caresses furtives,
ô ma Muse, ma Prêtresse,
vénère ma chair éblouie.
J’erre parmi le monde,
parmi les ogives des herbes, et des sentes,
parmi les cailloux des chemins,
avec pour tout bagage le lierre de tes mots,
parmi les ogives des herbes, et des sentes,
parmi les cailloux des chemins,
avec pour tout bagage le lierre de tes mots,
et la romance de ta présence,
les pétales du Soleil s’enroulent
autour de mes paumes graciles,
mes bras encerclent les bocages,
les pétales du Soleil s’enroulent
autour de mes paumes graciles,
mes bras encerclent les bocages,
et les baldaquins des mousses.
J’appareille dessus la sève de ta douceur,
les hosties d’air me nourrissent et m’embellissent,
j’avance, sanglée de ma micro-robe,
J’appareille dessus la sève de ta douceur,
les hosties d’air me nourrissent et m’embellissent,
j’avance, sanglée de ma micro-robe,
sur la peau nue des saisons,
j’habite ton visage,
je navigue en la poésie saphique de ta Lumière,
dessus les vagues de ta perfection,
j’habite ton visage,
je navigue en la poésie saphique de ta Lumière,
dessus les vagues de ta perfection,
à la proue de l’instant.
Les oiseaux dansent sur les psaumes des nuages,
et renaissent à la respiration de Ton souffle,
à la fontaine de notre Amour.
Les oiseaux dansent sur les psaumes des nuages,
et renaissent à la respiration de Ton souffle,
à la fontaine de notre Amour.
tu es beauté de l’absolu,
Je me cambre maintenant sur les herses des horizons,
près des rivages bordés d’aubépines,
pour boire l’écume blanche des matins,
Je me cambre maintenant sur les herses des horizons,
près des rivages bordés d’aubépines,
pour boire l’écume blanche des matins,
avant de reprendre ma marche.
Je suis née pour T’adorer,
et pour sanctifier
l’étoile de ton printemps,
Je suis née pour T’adorer,
et pour sanctifier
l’étoile de ton printemps,
car sachez-le, vous qui me lisez,
rien n’est magnifique en l’Univers
que
la rose infinie de notre Tendresse !
rien n’est magnifique en l’Univers
que
la rose infinie de notre Tendresse !
Sophie Rivière