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L a vie est elle un fleuve tranquille ?
A vec le temps passé je dirais non
V oici bien des decennies que je vis le jour
I nvitant ma chère Madeleine à me suivre
E t par un jour de printemps elle s'enfuit
E n un pays d'où l'on ne revient pas
S eule désormais je partis en nourrice
T oujours bien propre et bien nourrie
E lle s'occupait bien de moi ma "mémé"
L e soir elle me racontait des histoires
L es histoires qui viennent du coeur
E t que pour moi elle inventait chaque jour
U n jour cependant je dus partir
N ouant mes bras à son cou, en larmes
F allait que j'aille à l'école. J'avais trois ans
L a ville m'attendait. Je ne pus reculer
E t j'appris à lire, à écrire et à compter
U n diplôme en poche ce fut le secrétariat
V int alors mon premier jour de travail
E t un beau jour je rencontrais mon malheur
T oujours un verre à portée de main
R ouge cramoisi il me fit quatre enfants
A vec lui je dirais que j'en avait cinq
N ous vivions bien, étant nourris, logés
Q uatre beaux enfants pleins de santé
U n jour cependant il fit l'innacceptable
I l fallut donc que je quitte le foyer
L oin de lui partir avec les enfants
L oin de lui retrouver un semblant de vie
E t retrouver enfin un certain bonheur
A vec le temps passé je dirais non
V oici bien des decennies que je vis le jour
I nvitant ma chère Madeleine à me suivre
E t par un jour de printemps elle s'enfuit
E n un pays d'où l'on ne revient pas
S eule désormais je partis en nourrice
T oujours bien propre et bien nourrie
E lle s'occupait bien de moi ma "mémé"
L e soir elle me racontait des histoires
L es histoires qui viennent du coeur
E t que pour moi elle inventait chaque jour
U n jour cependant je dus partir
N ouant mes bras à son cou, en larmes
F allait que j'aille à l'école. J'avais trois ans
L a ville m'attendait. Je ne pus reculer
E t j'appris à lire, à écrire et à compter
U n diplôme en poche ce fut le secrétariat
V int alors mon premier jour de travail
E t un beau jour je rencontrais mon malheur
T oujours un verre à portée de main
R ouge cramoisi il me fit quatre enfants
A vec lui je dirais que j'en avait cinq
N ous vivions bien, étant nourris, logés
Q uatre beaux enfants pleins de santé
U n jour cependant il fit l'innacceptable
I l fallut donc que je quitte le foyer
L oin de lui partir avec les enfants
L oin de lui retrouver un semblant de vie
E t retrouver enfin un certain bonheur