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J’erre, comme une balle perdue
Tirée, d’une vie sans mire
De ce fusil, qui tue
Qui arrête l’air qu’on respire
La vie est oxygène
Respirons cet air frais
La mort me gêne
Vivons, pour la garder
Parcourir au plus vite le chemin
Essayer de lui échapper en vain
De cette arme prise en main
Aller toujours voir les lendemains
De toutes ces âmes en peine
Leur donner la vie en reine
La Foi pour qu’ils soient
Dans leur royaume l’unique roi
Il n’y a de beau
Que les Soleils qui se lèvent tôt
Et de nos regards
Les Lunes qui se couchent tard
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J’erre, comme une balle perdue
Tirée, d’une vie sans mire
De ce fusil, qui tue
Qui arrête l’air qu’on respire
La vie est oxygène
Respirons cet air frais
La mort me gêne
Vivons, pour la garder
Parcourir au plus vite le chemin
Essayer de lui échapper en vain
De cette arme prise en main
Aller toujours voir les lendemains
De toutes ces âmes en peine
Leur donner la vie en reine
La Foi pour qu’ils soient
Dans leur royaume l’unique roi
Il n’y a de beau
Que les Soleils qui se lèvent tôt
Et de nos regards
Les Lunes qui se couchent tard
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