Poème La vieille

La vieille

Elle tricote à ses heures quand les enfants pouponnent
Pour son cœur oublié, c'est tous les jours l'automne
Dans la cage au ciel bleu, le canari chantonne
Il égraine des airs aux refrains monotones

Le buffet centenaire qui trône dans le salon
Accueille des photos posées sur un napperon
La vieille horloge en cuivre pousse son carillon
Sur le parquet ciré manque une paire de chaussons

Derrière la fenêtre au rideau impeccable
Elle se tient, sentinelle, des heures interminables
Dehors il y a la vie à la mine agréable
Le bonheur est partout. Il a quitté sa table

Parfois un sourire pâle souligne un souvenir
Alors elle ferme les yeux pour mieux le retenir
Le temps s'est arrêté, elle l'empêche de courir
Une larme tendresse sur sa joue vient mourir

Z.

La vieille

Elle tricote à ses heures quand les enfants pouponnent
Pour son cœur oublié, c'est tous les jours l'automne
Dans la cage au ciel bleu, le canari chantonne
Il égraine des airs aux refrains monotones

Le buffet centenaire qui trône dans le salon
Accueille des photos posées sur un napperon
La vieille horloge en cuivre pousse son carillon
Sur le parquet ciré manque une paire de chaussons

Derrière la fenêtre au rideau impeccable
Elle se tient, sentinelle, des heures interminables
Dehors il y a la vie à la mine agréable
Le bonheur est partout. Il a quitté sa table

Parfois un sourire pâle souligne un souvenir
Alors elle ferme les yeux pour mieux le retenir
Le temps s'est arrêté, elle l'empêche de courir
Une larme tendresse sur sa joue vient mourir

Z.

La vieille

Elle tricote à ses heures quand les enfants pouponnent
Pour son cœur oublié, c'est tous les jours l'automne
Dans la cage au ciel bleu, le canari chantonne
Il égraine des airs aux refrains monotones

Le buffet centenaire qui trône dans le salon
Accueille des photos posées sur un napperon
La vieille horloge en cuivre pousse son carillon
Sur le parquet ciré manque une paire de chaussons

Derrière la fenêtre au rideau impeccable
Elle se tient, sentinelle, des heures interminables
Dehors il y a la vie à la mine agréable
Le bonheur est partout. Il a quitté sa table

Parfois un sourire pâle souligne un souvenir
Alors elle ferme les yeux pour mieux le retenir
Le temps s'est arrêté, elle l'empêche de courir
Une larme tendresse sur sa joue vient mourir

Z.

Vieille peut être mais elle a des souvenirs plein la tête !
Heureux ou malheureux ils sont bien ancrés en Elle
Et finalement elle est peut être heureuse la vieille
Car on l'aime du fond du cœur !

Amitiés , bises
Perceval Voir la pièce jointe 7692

Très touchant, je suis émue....
On ne prend pas assez le temps pour ces personnes.
Leur seul univers, ce sont les souvenirs d'antan.
Bien malheureux, ceux qu'on laisse seuls sans visite, et qui attendent , Mon Dieu, rien que la présence d'un de leurs enfants....Quelle douleur ! J'ai mon coeur qui saigne...
De nos "vieux", on en apprend toujours et encore...même s'ils ont des trous dans leur mémoire...
Lorsque j'entrevoie rien qu'un sourire, un peu d'éclat dans le regard et une poignée de mains, c'est que je leur transmets un peu, un tout petit peu de joie....C'est moi à ce moment là, qui verse une larme !..
Nos "vieux" méritent le respect, c'est eux qui nous ont tout appris.
Bises

Un texte vraiment émouvant Zaza et c'est très vrai,
les personnes âgées sont tristement seules avec leurs souvenirs.
On peut y faire un parallèle avec la chanson de Brel.
J'aime beaucoup ton texte.

Amitiés,
Impoésie.