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Laisse-moi t’imprimer le parchemin de mon Amour
Le printemps enflamme les bocages du Monde,
les oiseaux te chantent des faire-parts de douceur,
je gravis l’hostie de ta Grâce.
Ô ma Muse,
les roses s’inclinent à la scansion de tes paumes,
les flots tumultueux des fleuves arrêtent de couler
dès que tu parais parmi les voûtes des arbres,
parmi les hameaux, et les labours,
auréolée de ciels et d’azur,
laisse-moi t’imprimer sur tes lèvres,
avec les ailes d’un baiser,
le parchemin de mon Amour,
et l’escale de nos souvenirs.
Je proclame à mes amies les fougères,
et aux champs d’asphodèles,
la vénusté de ton visage,
et l’harmonie de ta Beauté,
je vogue de stèles de dunes, en vagues de silence,
vers l’eau de ta peau,
vers les parfums de ta robe de tulle,
vers l’oasis de ta voix,
je renais sans cesse à la source de ton souffle.
Nous n’avons ni passé ni avenir,
nous vivons en l’île d’Or de tes paumes,
sur la terre de ta présence,
avec pour seules traces de notre passage,
les stances de mes poésies saphiques,
et les sanglots de mes ruts
carillonnant la sublimité de nos chairs
jusqu’aux diamants de la lune et des étoiles,
jusqu’à l’infini des temps.
Aujourd’hui, je suis réfugiée
sous les cils d’ombre des chênes,
sous les vitraux d’apothéose,
viens, envahis-moi de ta délicatesse, et
je serai ta Dame de Lumière !
Sophie Rivière
Le printemps enflamme les bocages du Monde,
les oiseaux te chantent des faire-parts de douceur,
je gravis l’hostie de ta Grâce.
Ô ma Muse,
les roses s’inclinent à la scansion de tes paumes,
les flots tumultueux des fleuves arrêtent de couler
dès que tu parais parmi les voûtes des arbres,
parmi les hameaux, et les labours,
auréolée de ciels et d’azur,
laisse-moi t’imprimer sur tes lèvres,
avec les ailes d’un baiser,
le parchemin de mon Amour,
et l’escale de nos souvenirs.
Je proclame à mes amies les fougères,
et aux champs d’asphodèles,
la vénusté de ton visage,
et l’harmonie de ta Beauté,
je vogue de stèles de dunes, en vagues de silence,
vers l’eau de ta peau,
vers les parfums de ta robe de tulle,
vers l’oasis de ta voix,
je renais sans cesse à la source de ton souffle.
Nous n’avons ni passé ni avenir,
nous vivons en l’île d’Or de tes paumes,
sur la terre de ta présence,
avec pour seules traces de notre passage,
les stances de mes poésies saphiques,
et les sanglots de mes ruts
carillonnant la sublimité de nos chairs
jusqu’aux diamants de la lune et des étoiles,
jusqu’à l’infini des temps.
Aujourd’hui, je suis réfugiée
sous les cils d’ombre des chênes,
sous les vitraux d’apothéose,
viens, envahis-moi de ta délicatesse, et
je serai ta Dame de Lumière !
Sophie Rivière