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Peu importe que le poème soit des plus discret
Ou que les vers se révèlent dans l'excentricité
La souffrance à laquelle consent le poète
C’est la conscience de ce monde malhonnête
Comme une soif inapaisée de triompher du lendemain
Il rejette les consolations dont se nourrit l’humain
Refusant les ténèbres et les monstres de l’ego
Le poète revêt l’habit de magicien des maux
Force de persuasion de par son caractère profond
La poésie, qu’on la lise ou qu’on l’écoute
Nous aide à respirer, tels de merveilleux poumons
Dans cette pollution morale dans la déroute
Frapper les murs de notre colère ineffable
A chaque fois que l’on prendra la plume
Mille fois dénoncer notre société misérable
Mettant nos quatrains entre le marteau et l’enclume
L’âme idyllique de nos yeux furibonds
Encerclé par le feu mystérieux de la déchéance
Transpercé par la douleur de leur ignorance
Nos mots saignent avec raison…
Ou que les vers se révèlent dans l'excentricité
La souffrance à laquelle consent le poète
C’est la conscience de ce monde malhonnête
Comme une soif inapaisée de triompher du lendemain
Il rejette les consolations dont se nourrit l’humain
Refusant les ténèbres et les monstres de l’ego
Le poète revêt l’habit de magicien des maux
Force de persuasion de par son caractère profond
La poésie, qu’on la lise ou qu’on l’écoute
Nous aide à respirer, tels de merveilleux poumons
Dans cette pollution morale dans la déroute
Frapper les murs de notre colère ineffable
A chaque fois que l’on prendra la plume
Mille fois dénoncer notre société misérable
Mettant nos quatrains entre le marteau et l’enclume
L’âme idyllique de nos yeux furibonds
Encerclé par le feu mystérieux de la déchéance
Transpercé par la douleur de leur ignorance
Nos mots saignent avec raison…
