V
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L'amour comme s’il en pleuvait
Ô la pure eu sacramentelle
Aspergeant ton corps sentinelle
Lors que luit ton pressant souhait !
Et ces effluves parfumés
Qui irisent tes seins de braise
Viennent réanimer la glaise
De mes tourments errants, glacés !
Je n’ai, ici-bas, qu’un désir :
M’attendrir, t’étreindre, choyer
Ta chair, cet écrin affamé
Qui gît, creux, appel d’un unir !
Ô la pure eu sacramentelle
Aspergeant ton corps sentinelle
Lors que luit ton pressant souhait !
Et ces effluves parfumés
Qui irisent tes seins de braise
Viennent réanimer la glaise
De mes tourments errants, glacés !
Je n’ai, ici-bas, qu’un désir :
M’attendrir, t’étreindre, choyer
Ta chair, cet écrin affamé
Qui gît, creux, appel d’un unir !