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L'Amour et la Mort
C'est un trompé, celui qui n'a ni trône, ni espoir,
Celui dont le nid, longtemps fut défait,
Au profit d'un couple peu fier de son méfait.
Mais qui, pourtant, jamais ne passait au prétoir
Afin de dévoiler, leurs envies stupides, destructrices,
Dénuées de morale et pleines de caprices.
Un jour, l'Amour et la Mort se posèrent au dessus du nid,
Où, les branches sèches remuaient,
Et ce n'était pas le vent qui les muaient,
Mais bien les amants, actant sans autre cérémonie.
La mère Amour regardant son enfant, l'Amant,
Pensa qu'il était temps pour lui de ne plus tromper
Le pauvre trompé, celui qui "rit jaune sans ciller".
Alors, elle l'étreint : il s'éteint.
Telle la mèche d'une bougie entre ses mains.
Et, du haut de leurs perchoir,
L'Amour et la Mort s’enlacèrent sans se cacher.
Contemplant l'amant partir en fumée.
Sous les yeux de l'enfant de la Mort, l'Amante, témoin du mouroir.
C'est un trompé, celui qui n'a ni trône, ni espoir,
Celui dont le nid, longtemps fut défait,
Au profit d'un couple peu fier de son méfait.
Mais qui, pourtant, jamais ne passait au prétoir
Afin de dévoiler, leurs envies stupides, destructrices,
Dénuées de morale et pleines de caprices.
Un jour, l'Amour et la Mort se posèrent au dessus du nid,
Où, les branches sèches remuaient,
Et ce n'était pas le vent qui les muaient,
Mais bien les amants, actant sans autre cérémonie.
La mère Amour regardant son enfant, l'Amant,
Pensa qu'il était temps pour lui de ne plus tromper
Le pauvre trompé, celui qui "rit jaune sans ciller".
Alors, elle l'étreint : il s'éteint.
Telle la mèche d'une bougie entre ses mains.
Et, du haut de leurs perchoir,
L'Amour et la Mort s’enlacèrent sans se cacher.
Contemplant l'amant partir en fumée.
Sous les yeux de l'enfant de la Mort, l'Amante, témoin du mouroir.