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Poème L'arbre maudit.

troubadour

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#1
Il est là, comme fut toujours,
Paisible ses bras au ciel,
Tendus, implorant secours.
Sa cime gratte l'arc en ciel;
Rappelle une vieille tour;
Témoin des instants bien réels,
Des âmes égarées, sans recours,
Ces folies démentielles,
Que les humains encourent!
Flottant dans l'air sans ailes;
Ceux qui viennent sans retour,
Suspendus à leur ficelle,
Sans jugement , ni cour.
Un désespoir qui ensorcelle,
Que l'oubli, hélas parcours,
Me confient leur escarcelle,
Un geste à mon concours,
Dois-je espérer une étincelle,
Une hache me rendant court?
Quelle perte à mes fidèles!
En m'allongeant à mon tour;
Sur l'immensité de ma parcelle,
Sans écho aux alentours,
Ni parole, ni discours...
Bien lourde capitale,
Qu'on m'afflige par amour !
Triste voix de ménestrel,
Aucune âme n'accourt,
M'épargnant ces vandales,
Mordant ma chair de velours.
Je mourrai en amiral,
Sans gémir, ni pleurer mon cours.
Je serais bien mémorial,
Évoqué dans le discours,
Mon sort ancestral,
Ne disparaît pas aussi sourd.
Ma rage est immortelle,
Hantera bien ces vautours.
C 'est la fin d'une morale,
Au roulement de tambours;
Nulle force n'est éternelle,
Sauf celle de Dieu et pour toujours.




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#2
Il est là, comme fut toujours,
Paisible ses bras au ciel,
Tendus, implorant secours.
Sa cime gratte l'arc en ciel;
Rappelle une vieille tour;
Témoin des instants bien réels,
Des âmes égarées, sans recours,
Ces folies démentielles,
Que les humains encourent!
Flottant dans l'air sans ailes;
Ceux qui viennent sans retour,
Suspendus à leur ficelle,
Sans jugement , ni cour.
Un désespoir qui ensorcelle,
Que l'oubli, hélas parcours,
Me confient leur escarcelle,
Un geste à mon concours,
Dois-je espérer une étincelle,
Une hache me rendant court?
Quelle perte à mes fidèles!
En m'allongeant à mon tour;
Sur l'immensité de ma parcelle,
Sans écho aux alentours,
Ni parole, ni discours...
Bien lourde capitale,
Qu'on m'afflige par amour !
Triste voix de ménestrel,
Aucune âme n'accourt,
M'épargnant ces vandales,
Mordant ma chair de velours.
Je mourrai en amiral,
Sans gémir, ni pleurer mon cours.
Je serais bien mémorial,
Évoqué dans le discours,
Mon sort ancestral,
Ne disparaît pas aussi sourd.
Ma rage est immortelle,
Hantera bien ces vautours.
C 'est la fin d'une morale,
Au roulement de tambours;
Nulle force n'est éternelle,
Sauf celle de Dieu et pour toujours.




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Merci troubadour de ce merveilleux partage
Avec mon amitié
Gaby
 

astree84

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#3
Il est là, comme fut toujours,
Paisible ses bras au ciel,
Tendus, implorant secours.
Sa cime gratte l'arc en ciel;
Rappelle une vieille tour;
Témoin des instants bien réels,
Des âmes égarées, sans recours,
Ces folies démentielles,
Que les humains encourent!
Flottant dans l'air sans ailes;
Ceux qui viennent sans retour,
Suspendus à leur ficelle,
Sans jugement , ni cour.
Un désespoir qui ensorcelle,
Que l'oubli, hélas parcours,
Me confient leur escarcelle,
Un geste à mon concours,
Dois-je espérer une étincelle,
Une hache me rendant court?
Quelle perte à mes fidèles!
En m'allongeant à mon tour;
Sur l'immensité de ma parcelle,
Sans écho aux alentours,
Ni parole, ni discours...
Bien lourde capitale,
Qu'on m'afflige par amour !
Triste voix de ménestrel,
Aucune âme n'accourt,
M'épargnant ces vandales,
Mordant ma chair de velours.
Je mourrai en amiral,
Sans gémir, ni pleurer mon cours.
Je serais bien mémorial,
Évoqué dans le discours,
Mon sort ancestral,
Ne disparaît pas aussi sourd.
Ma rage est immortelle,
Hantera bien ces vautours.
C 'est la fin d'une morale,
Au roulement de tambours;
Nulle force n'est éternelle,
Sauf celle de Dieu et pour toujours.




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un arbre aussi vieux, aussi fort, aussi beau soit-il connais un jour la fin, même un arbre peut mourir de vieillesse et de maladie, parce qu'un arbre vit et comme chose vivable il est condamné à un jour disparaitre, il restera un temps ses bras nus levé vers le ciel puis les insectes les vers haterons sa chute et sa fin , tout comme l'homme, il est appelé à redevenir poussière!
 

troubadour

Grand poète
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#5
un arbre aussi vieux, aussi fort, aussi beau soit-il connais un jour la fin, même un arbre peut mourir de vieillesse et de maladie, parce qu'un arbre vit et comme chose vivable il est condamné à un jour disparaitre, il restera un temps ses bras nus levé vers le ciel puis les insectes les vers haterons sa chute et sa fin , tout comme l'homme, il est appelé à redevenir poussière!
C’est une vraie histoire d’un arbre (eucalyptus), où souvent des personnes viennent se donner la mort par pendaison même des enfants ayant raté leurs examens, comme sur mon trajet journalier, je le voyais à quelques centaines de mètres de l’autoroute. Il a été abattu soit disant pour mettre fin a ces suicides, une stupidité qui n’a apporté aucune solution, au lieu d’engagée une étude socio-psychologique profonde de ce phénomène.
 

chessmec

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#7
L'arbre aux pendus devait certainement avoir des pouvoirs sur ces âmes éperdues de chagrin et de désolation pour les attirer à lui...
Un superbe poème où la malédiction engonce chaque être dans une mort certaine...
 
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