Hors ligne
Des larmes ont mouillé ma fenêtre,
J’ai du poison plein la tête,
L’horloge a pointé ses longs doigts,
Aujourd’hui, elle ne viendra pas.
Des pas dans le couloir,
ont attisé mes espoirs,
Mais ne se sont pas arrêtés,
A la porte de mon pallier.
Je reste seul avec mes rimes,
Mes soupirs du fond de l’abîme,
La tristesse me traque,
J’ai le cœur qui craque.
Le téléphone a sonné,
Tout au bout du pallier,
J’ai couru et couru,
Mais la sonnerie s’est tue.
Alors je repars en voyage,
Dans mes mers de naufrages,
Et dans des imaginaires
Proches des portes de l’enfer.