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Et si l'automne n'était en fait qu'une dame.
Sur sa robe en damier orange et rouge,
Les oiseaux en retard joueraient aux dames.
Ses mouchoirs flottants qui dans le vent bougent,
Seraient les nuages qui foncent quand le vent souffle,
Et la pluie ses larmes grises quand sont coeur souffre.
Séduite par l'hiver froid qui lui promet la neige,
Fatiguée par l'été et son brulant manège.
Elle déshabille les arbres malgré sa blanche pudeur,
Pour offrir leurs feuilles à celui qui a son coeur.
Elle enfantera le printemps grâce à l'hiver,
Qui malgré sa dure froideur sera bon père.
Parfois elle a l'impression que sa vie recommence,
Qu'elle avait déjà vécu ces histoires, ces romances.
Sa vie n'est alors qu'un éternel recommencement.
Elle reprend sans cesse les mêmes chemins inconsciemment.
Sur sa robe en damier orange et rouge,
Les oiseaux en retard joueraient aux dames.
Ses mouchoirs flottants qui dans le vent bougent,
Seraient les nuages qui foncent quand le vent souffle,
Et la pluie ses larmes grises quand sont coeur souffre.
Séduite par l'hiver froid qui lui promet la neige,
Fatiguée par l'été et son brulant manège.
Elle déshabille les arbres malgré sa blanche pudeur,
Pour offrir leurs feuilles à celui qui a son coeur.
Elle enfantera le printemps grâce à l'hiver,
Qui malgré sa dure froideur sera bon père.
Parfois elle a l'impression que sa vie recommence,
Qu'elle avait déjà vécu ces histoires, ces romances.
Sa vie n'est alors qu'un éternel recommencement.
Elle reprend sans cesse les mêmes chemins inconsciemment.
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