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Poème d'amour L'automne d'une vie

Thierry Cabot

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#1
"La Blessure des Mots"
1 Sous-titre : Le temps
Poème 6

L’automne d’une vie

L’espace d’une idylle ou d’une claire aubade,
Va quelques beaux instants,
Par-delà tout orgueil, prendre à la dérobade
Le feu d’un autre temps.

Jusqu’au soir, comme aveugle au milieu de ses leurres,
La vie encore bout,
Et tant pis si des jours et tant pis si des heures,
Nul ne connaît le bout.

Ce qu’avait accompli ta jeunesse gourmande,
Est-ce un éclat défait ?
Et ton regard si long sur tes yeux en amande
Aurait-il moins d’effet ?

Tu viens d’atteindre l’âge où les ans courent vite
Sous une robe à pois ;
L’âge dont quelle femme artistement n’évite
De révéler le poids ?

Mais qu’importe le choc des multiples aurores,
Le cortège des nuits ;
Tu marches le sein haut, pleine d’ardeurs sonores
Balayant les ennuis.

Plus belle à chaque pas, noble, mystérieuse,
Sourde même au déclin,
Il semble qu’à tes pieds l’existence rieuse
Sème l’or et le lin.

Avec dilection, tu rends presque éternelle
La semaine à venir,
Et le ciel caressé du coin de ta prunelle
Feint de t’appartenir.

Blonde étoile en essor, lumineuse fleur blanche,
Automne rayonnant,
Chez toi, le vrai bonheur monte, vibre et s’épanche
Superbe et foisonnant.

Eloigne l’avant-goût des chairs bientôt fanées,
Les ombres du cercueil ;
Tes battements de cœur éclipsent les années,
Ton rire étouffe un deuil.

A travers les chemins où vivre est une fête,
Ose emporter l’amour,
Avant que ta royale et chaude silhouette
S’efface au point du jour.
 
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#2
"La Blessure des Mots"
1 Sous-titre : Le temps
Poème 6

L’automne d’une vie

L’espace d’une idylle ou d’une claire aubade,
Va quelques beaux instants,
Par-delà tout orgueil, prendre à la dérobade
Le feu d’un autre temps.

Jusqu’au soir, comme aveugle au milieu de ses leurres,
La vie encore bout,
Et tant pis si des jours et tant pis si des heures,
Nul ne connaît le bout.

Ce qu’avait accompli ta jeunesse gourmande,
Est-ce un éclat défait ?
Et ton regard si long sur tes yeux en amande
Aurait-il moins d’effet ?

Tu viens d’atteindre l’âge où les ans courent vite
Sous une robe à pois ;
L’âge dont quelle femme artistement n’évite
De révéler le poids ?

Mais qu’importe le choc des multiples aurores,
Le cortège des nuits ;
Tu marches le sein haut, pleine d’ardeurs sonores
Balayant les ennuis.

Plus belle à chaque pas, noble, mystérieuse,
Sourde même au déclin,
Il semble qu’à tes pieds l’existence rieuse
Sème l’or et le lin.

Avec dilection, tu rends presque éternelle
La semaine à venir,
Et le ciel caressé du coin de ta prunelle
Feint de t’appartenir.

Blonde étoile en essor, lumineuse fleur blanche,
Automne rayonnant,
Chez toi, le vrai bonheur monte, vibre et s’épanche
Superbe et foisonnant.

Eloigne l’avant-goût des chairs bientôt fanées,
Les ombres du cercueil ;
Tes battements de cœur éclipsent les années,
Ton rire étouffe un deuil.

A travers les chemins où vivre est une fête,
Ose emporter l’amour,
Avant que ta royale et chaude silhouette
S’efface au point du jour.
Lecture appréciée. Merci du partage
Gaby
 

EricB

Grand poète
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#4
"La Blessure des Mots"
1 Sous-titre : Le temps
Poème 6

L’automne d’une vie

L’espace d’une idylle ou d’une claire aubade,
Va quelques beaux instants,
Par-delà tout orgueil, prendre à la dérobade
Le feu d’un autre temps.

Jusqu’au soir, comme aveugle au milieu de ses leurres,
La vie encore bout,
Et tant pis si des jours et tant pis si des heures,
Nul ne connaît le bout.

Ce qu’avait accompli ta jeunesse gourmande,
Est-ce un éclat défait ?
Et ton regard si long sur tes yeux en amande
Aurait-il moins d’effet ?

Tu viens d’atteindre l’âge où les ans courent vite
Sous une robe à pois ;
L’âge dont quelle femme artistement n’évite
De révéler le poids ?

Mais qu’importe le choc des multiples aurores,
Le cortège des nuits ;
Tu marches le sein haut, pleine d’ardeurs sonores
Balayant les ennuis.

Plus belle à chaque pas, noble, mystérieuse,
Sourde même au déclin,
Il semble qu’à tes pieds l’existence rieuse
Sème l’or et le lin.

Avec dilection, tu rends presque éternelle
La semaine à venir,
Et le ciel caressé du coin de ta prunelle
Feint de t’appartenir.

Blonde étoile en essor, lumineuse fleur blanche,
Automne rayonnant,
Chez toi, le vrai bonheur monte, vibre et s’épanche
Superbe et foisonnant.

Eloigne l’avant-goût des chairs bientôt fanées,
Les ombres du cercueil ;
Tes battements de cœur éclipsent les années,
Ton rire étouffe un deuil.

A travers les chemins où vivre est une fête,
Ose emporter l’amour,
Avant que ta royale et chaude silhouette
S’efface au point du jour.
Magnifique poème !!! J'ai adoré !
Cela m'a fait penser à l'élan poétique d'un Lamartine ou d'un Vigny.
On écrit su peu comme cela aujourd'hui !
Bravo cher ami poète 😀
Amicalement
Eric
 
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#5
Une belle plume qui nous offre un superbe texte, comme une leçon de vie.
Magnifique poème !!! J'ai adoré !
Cela m'a fait penser à l'élan poétique d'un Lamartine ou d'un Vigny.
On écrit su peu comme cela aujourd'hui !
Bravo cher ami poète 😀
Amicalement
Eric
Mes "pairs" ont déjà dit tout ce que je sens de votre poème ! Une chose à rajouter : vous êtes un Poète !

Bien à vous,

Julien
 
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