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Tu n’es qu’une épine dans un bouquet de roses,
Des roses noires, couleur du vide et fanées.
Elles n’ont plus de parfum et leur air est morose :
Se sont-elles perdues au jardin des années ?
Qu’elles étaient belles au sortir du bourgeon !
Fraîches, douces, prêtes à s’offrir à qui veut :
À une princesse délivrée d’un donjon,
Une fille banale, tel était leur vœux.
À force de grandir au milieu des ronces,
Des injustices que personne ne dénonce,
Elles ont quitté leur terre, seules et tristes.
Tandis que tombent incessamment leurs pétales
Me revient à l’esprit cette vision fatale :
Ce sont bien là mes fleurs et je suis leur fleuriste.
The Black Rose, Philip Rubinov Jacobson
Des roses noires, couleur du vide et fanées.
Elles n’ont plus de parfum et leur air est morose :
Se sont-elles perdues au jardin des années ?
Qu’elles étaient belles au sortir du bourgeon !
Fraîches, douces, prêtes à s’offrir à qui veut :
À une princesse délivrée d’un donjon,
Une fille banale, tel était leur vœux.
À force de grandir au milieu des ronces,
Des injustices que personne ne dénonce,
Elles ont quitté leur terre, seules et tristes.
Tandis que tombent incessamment leurs pétales
Me revient à l’esprit cette vision fatale :
Ce sont bien là mes fleurs et je suis leur fleuriste.
The Black Rose, Philip Rubinov Jacobson
