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LE CENTON en un puzzle d'Alexandrins
(Je demande l'indulgence pour cet essai : 4 heures de travail au bas mot, en cherchant dans tous mes "livres/papier" de poésie. Travail impossible sur internet à mon avis, car il faut trier les rimes.)
Puisqu'il me semble qu'il n'y ait pas encore "d'appli pour rimer automatiquement", en récupérant les alexandrins des grands poètes d'hier...)
C'est notre heure éternelle
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Au loin, brillante encore, par sa barre d'écume.
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Vos cœurs sont doux et purs et vos voix caressantes.
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Elle parle - et ses dents sont un miroitement.
Son front ceint de rubis presse son bras charmant
Son teint est chaud ; la brune enchanteresse
Souffrant de tous les maux, faible de sa faiblesse
Et la grâce est le grain qu'on recueille en l'aimant.
Nul sur un plus beau front ne t'a jamais baisé
Allons parmy les fleurs cueillir une guirlande
C'est notre heure éternelle, éternellement grande
Où chantent les pinsons au plumage frisé.
Bercé dans la langueur de cet enivrement,
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Et si c'est trop d'une heure... un moment ! Un moment !
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Au loin, brillante encore, par sa barre d'écume.
Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Vos cœurs sont doux et purs et vos voix caressantes.
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Elle parle - et ses dents sont un miroitement.
Son front ceint de rubis presse son bras charmant
Son teint est chaud ; la brune enchanteresse
Souffrant de tous les maux, faible de sa faiblesse
Et la grâce est le grain qu'on recueille en l'aimant.
Nul sur un plus beau front ne t'a jamais baisé
Allons parmy les fleurs cueillir une guirlande
C'est notre heure éternelle, éternellement grande
Où chantent les pinsons au plumage frisé.
Bercé dans la langueur de cet enivrement,
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Et si c'est trop d'une heure... un moment ! Un moment !
Marie-Claire - Tous droits réservés
(Pour en faire des quatrains aux rimes embrassées.)
1* Renée Vivien -A la femme aimée
2* Germain Nouveau - L'amour de l'amour
3* Lamartine - Le Lac
4*J.M. De Hérédia - Coucher de soleill
5* Apollinaire - Mai
6*André Chénier - Les colombes
7* Rimbaud Le bateau ivre
8* Verlaine – Une grande dame
9* Leconte de L'Isles - Leïlah
10 Baudelaire -A ma douce créole
11 Evariste Boulay – Paty
12 Marguerite de France
13 Musset – A Georges Sand
14 Jean Augier de Gombot
15 Pierre Louys - L'apogée
16 Aragon -la naissance du printemps
17 Raymond de Talhède – Ombres
18 Richepin - Epitaphe pour n'importe qui
19 Ronsard - Mignonne...
20 Marceline Desbordes-Valmore