Hors ligne
Le dédain de Mercure pour la salsepareille
Le refrain des oiseaux éconduit par l’automne
Délaissait les rires d’une nymphe chagrine,
Et fidèle et farouche aux joies adultérines
Dans un calme fraîchi aux dorures atones.
« L’amour comme l’été à leur tour m’abandonnent ?
L’amant agenouillé fleurit à ma poitrine,
La jalousie du dieu rend la Lune ivoirine
L’unique floraison de mes jours monotones. »
Ses pleurs froissaient la paix heureuse et engourdie
De la tortue du dieu à l’écaille enlaidie
Par la vase du jour et les pluies de l’aurore.
La nymphe sanglotant s’assit contre l’écorce,
Feuillant, s’enracinant et donnant à la flore
De fines pétales et les fruits du divorce.
Le refrain des oiseaux éconduit par l’automne
Délaissait les rires d’une nymphe chagrine,
Et fidèle et farouche aux joies adultérines
Dans un calme fraîchi aux dorures atones.
« L’amour comme l’été à leur tour m’abandonnent ?
L’amant agenouillé fleurit à ma poitrine,
La jalousie du dieu rend la Lune ivoirine
L’unique floraison de mes jours monotones. »
Ses pleurs froissaient la paix heureuse et engourdie
De la tortue du dieu à l’écaille enlaidie
Par la vase du jour et les pluies de l’aurore.
La nymphe sanglotant s’assit contre l’écorce,
Feuillant, s’enracinant et donnant à la flore
De fines pétales et les fruits du divorce.