Hors ligne
Le dragon de Colchide
Le ciel ennuagé par ses rares rayons
Tempérait l’écaille d’émeraude et de jade.
Et le vent impétueux et son souffle maussade
Recouvraient les vallées comme un épais bâillon.
Contre lui reposaient le glaive et le sayon,
La plainte des mariées et l’épée en torsade,
Où les lueurs jaunies d’un œil placide et fade
Contemplait le chant sourd des herbes aux grillons.
La toison d’or au vent scintillait jusqu’aux mers
Et l’étoffe s’ouvrant en ailes éphémères
Soulevait les rêves aux tragiques dorures.
Le souffle du dragon modulait le vent sourd
Et la terre entaillée des divines morsures
Renaissait encore sous les lueurs du jour.
Le ciel ennuagé par ses rares rayons
Tempérait l’écaille d’émeraude et de jade.
Et le vent impétueux et son souffle maussade
Recouvraient les vallées comme un épais bâillon.
Contre lui reposaient le glaive et le sayon,
La plainte des mariées et l’épée en torsade,
Où les lueurs jaunies d’un œil placide et fade
Contemplait le chant sourd des herbes aux grillons.
La toison d’or au vent scintillait jusqu’aux mers
Et l’étoffe s’ouvrant en ailes éphémères
Soulevait les rêves aux tragiques dorures.
Le souffle du dragon modulait le vent sourd
Et la terre entaillée des divines morsures
Renaissait encore sous les lueurs du jour.