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Le fleuve
D’abord il faut dire et comprendre
L’amour ça fait le cœur si tendre
Qu’on pleure en perdant son baiser
Il est un fleuve à se méprendre
Quand dans l’impasse d’un méandre
On va tristement se briser
Mais ce fleuve là ensorcelle
Inondant la moindre parcelle
Follement en ses tourbillons
On boit le monde à sa prunelle
Certain d’une joie éternelle
Je crois tu crois nous y croyons
Ô jette ton eau sous ma porte
Ta force immense qui apporte
De l’espoir à l’exténué
Sombrer dans le fond peu importe
Le pire en tes bras se supporte
C’est encore continuer
Toi fleuve d’amour fleuve ivre
Qui trempe la chair de mon livre
En y versant ta vérité
Aujourd’hui qu’elle me délivre
Je suis prêt déjà à te suivre
D’ailleurs je l’ai toujours été
Depuis ma plus lointaine enfance
Malgré le déni et l’offense
Et le stagnant des longs ennuis
C’est toi qui grondais mes silences
Qui doucissais mes violences
C’est toi qui dansais dans mes nuits
Je ne parvenais à comprendre
Pourquoi j’avais le cœur si tendre
Au point presque de se briser
Et puis au détour d’un méandre
Ta bouche vînt pour me surprendre
En me consolant d’un baiser
D’abord il faut dire et comprendre
L’amour ça fait le cœur si tendre
Qu’on pleure en perdant son baiser
Il est un fleuve à se méprendre
Quand dans l’impasse d’un méandre
On va tristement se briser
Mais ce fleuve là ensorcelle
Inondant la moindre parcelle
Follement en ses tourbillons
On boit le monde à sa prunelle
Certain d’une joie éternelle
Je crois tu crois nous y croyons
Ô jette ton eau sous ma porte
Ta force immense qui apporte
De l’espoir à l’exténué
Sombrer dans le fond peu importe
Le pire en tes bras se supporte
C’est encore continuer
Toi fleuve d’amour fleuve ivre
Qui trempe la chair de mon livre
En y versant ta vérité
Aujourd’hui qu’elle me délivre
Je suis prêt déjà à te suivre
D’ailleurs je l’ai toujours été
Depuis ma plus lointaine enfance
Malgré le déni et l’offense
Et le stagnant des longs ennuis
C’est toi qui grondais mes silences
Qui doucissais mes violences
C’est toi qui dansais dans mes nuits
Je ne parvenais à comprendre
Pourquoi j’avais le cœur si tendre
Au point presque de se briser
Et puis au détour d’un méandre
Ta bouche vînt pour me surprendre
En me consolant d’un baiser