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(poème de Pierre-Jean Boutet )
LE GRAND THÉÂTRE
Je pourrais moi aussi m’embarquer pour cythère
Au rivage des Syrtes y mener d’autres guerres
M’envoler sur un char pour parcourir la terre
Me rêver Apollon dans ses tenues guerrières.
Pourquoi pas déclamer pendants des nuits entières
Le soulier de satin sans ouïr les prières
Revêtir les habits d’une loge secrète
Aller vers l’inconnu pour y mener ma quête.
Mais je perds voyez-vous ce goût pour l’excentrique
Je me lasse un peu de tout ésotérique
Je deviens obsédé par des choses pratiques
Pour ne céder sans doute à la franche panique.
Quand la réalité se rappelle à nous
Qu’elle secoue nos rêves de ce monde de fous
Qu’elle se manifeste en terribles sursauts
Pour nous mettre en garde contre tous nos chaos,
Gardons les pieds sur terre, cette terre nous dit
Vous vous chasser vous mêmes de votre paradis
Arrêtez de rêver, corriger vos erreurs
Comment donc se fait-il que vous n’ayez pas peur ?
Je suis ce grand théâtre où vous jouez vos vies
Dans cette pièce immense c’est vous qui décidez
Combien vous jouerez d’actes, quelle sera sa durée
De ce qu’elle sera comédie, tragédie ?
Tout n’est encore écrit, entendez les Cassandres
Il vous faut réagir, sans doute sans attendre
Car moi je vois déjà qu’elle en sera la fin
Si vous n’infléchissez à temps votre destin.
(Pierre-Jean BOUTET)
LE GRAND THÉÂTRE
Je pourrais moi aussi m’embarquer pour cythère
Au rivage des Syrtes y mener d’autres guerres
M’envoler sur un char pour parcourir la terre
Me rêver Apollon dans ses tenues guerrières.
Pourquoi pas déclamer pendants des nuits entières
Le soulier de satin sans ouïr les prières
Revêtir les habits d’une loge secrète
Aller vers l’inconnu pour y mener ma quête.
Mais je perds voyez-vous ce goût pour l’excentrique
Je me lasse un peu de tout ésotérique
Je deviens obsédé par des choses pratiques
Pour ne céder sans doute à la franche panique.
Quand la réalité se rappelle à nous
Qu’elle secoue nos rêves de ce monde de fous
Qu’elle se manifeste en terribles sursauts
Pour nous mettre en garde contre tous nos chaos,
Gardons les pieds sur terre, cette terre nous dit
Vous vous chasser vous mêmes de votre paradis
Arrêtez de rêver, corriger vos erreurs
Comment donc se fait-il que vous n’ayez pas peur ?
Je suis ce grand théâtre où vous jouez vos vies
Dans cette pièce immense c’est vous qui décidez
Combien vous jouerez d’actes, quelle sera sa durée
De ce qu’elle sera comédie, tragédie ?
Tout n’est encore écrit, entendez les Cassandres
Il vous faut réagir, sans doute sans attendre
Car moi je vois déjà qu’elle en sera la fin
Si vous n’infléchissez à temps votre destin.
(Pierre-Jean BOUTET)