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Le Jour des compliments
Comme c’est le jour des compliments
Je voudrais dire à Eloïse
Qui fut une enseignante exquise
Qu’elle fut mon enchantement.
Elle aimait la littérature
Et échangeait abondamment
Quelques ouvrages avec maman
Qui était férue de lecture.
J’étais souvent commissionnaire
Au cours de courtes entrevues
J’échangeant livres et revues
Tel un trafiquant littéraire.
Mais le temps me fit vieillissant
Je contemplai dame Éloïse
Qui me recevait en chemise
Avec un œil concupiscent
Au point que lors d’une visite
Elle me vit changer d’état
Son vêtement trop délicat
À l’immédiat désir invite.
De théories ne manquant pas
Mais déficitaire en pratique
Éloïse fut didactique
Et j’appris tout de ses appas.
Je multipliai les voyages
Et ces échanges littéraires
Devinrent vite salutaires
À des connaissances volages.
Éloïse avait des talents
Dont beaucoup me parurent utiles
Baisers gourmands gestes habiles
Je devins savant et galant.
Mais la dame me dit un jour
Il faut porter vos connaissances
À de jeunes inflorescences
Je dois partir dans quelques jours.
N’oubliez jamais la douceur
Qui doit précéder la tempête
Le désir qui nait dans la tête
Va au corps passant par le cœur.
Ne bâclez jamais un hommage
Cela nuit au commun accord
La volupté n’a pas de port
Si l’incendie ne se partage.
Éloïse vous fîtes tant
Que Je vous dois bien des louanges
Pour mes débuts et vos échanges
Lors de littéraires instants.
Comme c’est le jour des compliments
Je voudrais dire à Eloïse
Qui fut une enseignante exquise
Qu’elle fut mon enchantement.
Elle aimait la littérature
Et échangeait abondamment
Quelques ouvrages avec maman
Qui était férue de lecture.
J’étais souvent commissionnaire
Au cours de courtes entrevues
J’échangeant livres et revues
Tel un trafiquant littéraire.
Mais le temps me fit vieillissant
Je contemplai dame Éloïse
Qui me recevait en chemise
Avec un œil concupiscent
Au point que lors d’une visite
Elle me vit changer d’état
Son vêtement trop délicat
À l’immédiat désir invite.
De théories ne manquant pas
Mais déficitaire en pratique
Éloïse fut didactique
Et j’appris tout de ses appas.
Je multipliai les voyages
Et ces échanges littéraires
Devinrent vite salutaires
À des connaissances volages.
Éloïse avait des talents
Dont beaucoup me parurent utiles
Baisers gourmands gestes habiles
Je devins savant et galant.
Mais la dame me dit un jour
Il faut porter vos connaissances
À de jeunes inflorescences
Je dois partir dans quelques jours.
N’oubliez jamais la douceur
Qui doit précéder la tempête
Le désir qui nait dans la tête
Va au corps passant par le cœur.
Ne bâclez jamais un hommage
Cela nuit au commun accord
La volupté n’a pas de port
Si l’incendie ne se partage.
Éloïse vous fîtes tant
Que Je vous dois bien des louanges
Pour mes débuts et vos échanges
Lors de littéraires instants.
