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Poème Le silence des agneaux en dit long (dirait Hannibal le général)

Moïse Wolff

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#1



Je repense à des jours anciens
quand la nuit me voit allongé,
le regard sous un vaste ciel
Bien plus profond que les abysses.

Les questions fusaient incertaines,
comme celles qui hantaient l'enfant
que je fus, quand il se taisait pour
ne point contester les fragiles conventions.
La morale sur le grand tableau noir
écrite à la craie blanche par le maître disparaissait,
éphémère, une fois effacée, elle saturait
les brosses de poussières de mots,
que nous allions nettoyer, en les
débarbouillant sur les troncs des platanes
Qui arboraient la cour de récréation.
Cette vie que nous menons en société,
Est façonnée par une politique maçonnique,
Ils achètent le silence des agneaux
Quand ils ne les tuent pas.
La démocratie n'a jamais existé
Sauf quand elle sert un pouvoir.
La morale reste un leurre qui cloue le bec
Des oisillons aux ailes trop courtes.
En vérité le mensonge porte des fruits
Lourds de conséquences, derrière des costumes
Cravates, et des légions d'horreurs décernées
Aux plus corrompus d'entre eux à qui mieux mieux.

Je repense à des jours anciens
Quand la nuit me voit allongé
Le regard sous un vaste ciel
Bien plus profond que les abysses.


Moïse Wolff
 
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Je repense à des jours anciens
quand la nuit me voit allongé,
le regard sous un vaste ciel
Bien plus profond que les abysses.

Les questions fusaient incertaines,
comme celles qui hantaient l'enfant
que je fus, et qui se taisait pour
ne point contester les fragiles conventions.
La morale sur le grand tableau noir
écrite à la craie blanche par le maître disparaissait,
éphémère, une fois effacée, elle saturait
les brosses de poussières de mots,
que nous allions nettoyer, en les
débarbouillant sur les troncs des platanes
Qui arboraient la cour de récréation.
Cette vie que nous menons en société,
Est façonnée par une politique maçonnique,
Ils achètent le silence des agneaux
Quand ils ne les tuent pas.
La démocratie n'a jamais existé
Sauf quand elle sert un pouvoir.
La morale reste un leurre qui cloue le bec
Des oisillons aux ailes trop courtes.
En vérité le mensonge porte des fruits
Lourds de conséquences, derrière des costumes
Cravates, et des légions d'horreurs décernées
Aux plus corrompus d'entre eux à qui mieux mieux.

Je repense à des jours anciens
Quand la nuit me voit allongé
Le regard sous un vaste ciel
Bien plus profond que les abysses.


Moïse Wolff
Bravo Moïse c'est toi à qui on devrait décerner la légion d'honneur pour ton authenticité...Ton texte est puissant de vérité...il mérite qu'on y médite avec beaucoup de respect...JC Dominé
 
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Moïse Wolff

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Bravo Moïse c'est toi à qui on devrait décerner la légion d'honneur pour ton authenticité...Ton texte est puissant de vérité...il mérite de pareilles éloges...JC Dominé
Merci JC, nos ailes restent courtes, mais nos plumes sont parlantes de vérités pour ceux qui osent encore.
Excellente soirée

Moïse
 

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