- Inscrit
- 18 Novembre 2018
- Messages
- 890
- J'aime
- 1,488
- Points
- 148
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
Ne m'en veuillez les pleurs pour cet Orient qui souffre
Pensez à ces petits en malheureux marcheurs
Fuyant tous leur pays, rendus pareil au gouffre
La peur les affligeant de ces nombreux faucheurs.
Provenant de cet Est qui prédit le désastre
Ils défient l'alizé, ses souffles sans arrêt
Les ombres de la nuit que témoignent les astres,
L'imprévu du trajet traversant la forêt.
Éclairant leur chemin, en petite lueur,
S'arrêtant pour des maux, juste aux pieds, à leur plante,
Si ce ne sont mouillés, de pluie ou de sueur,
C'est de fièvre inouïe ou d'épine qui s'implante...
En pensant l'arracher, on se fait des soucis,
Au milieu de la nuit, sans aucune lumière,
C'est aux dos de leur mère où enfants sont assis,
Pour ne pas s'arrêter, ni rester en arrière ! ...
Regardez le destin pour les uns, il est beau,
En vivant bien heureux, sans aucun ne l’offense,
Quand ailleurs tout un sort, on le vit plein de maux,
Chez plusieurs miséreux, n’ayant plus de défense !...
Ne regarde en arrière en marchant au devant,
Dis le père fatigué, au reste déchiré,
Notre sort est écrit, ce n’est plus comme avant,
Ô papa dit l’aîné, n’est-on pas adiré ?
Ahmed B. Le 15.05.2017.
Avec mes sincères amitiés