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Le temps d’une vie !
Qu’il est grand et si beau cet amour, ô jeunesse !
Tu enflammes les cœurs battant à l’unisson
Aimer sans compter, un rempart à la vieillesse
Les corps exultent dans leurs ébats polissons !
J’ai contemplé longtemps la nature sauvage
Et admirer sa beauté en ses nombreux lieux
Hélas ! L’homme peut commettre tant de ravages
A vouloir transformer, changer l’œuvre des Dieux !
Le temps qui fuit ! Âpre et douce mélancolie
J’aime ce sentiment qui mène à la folie
Qui file entre les doigts, je n’ai point de remords !
La grande faucheuse est venue un soir d’hiver
Remplir sa tâche, par des chemins de travers
Drôle de labeur, je n’en veux pas à la Mort !
Qu’il est grand et si beau cet amour, ô jeunesse !
Tu enflammes les cœurs battant à l’unisson
Aimer sans compter, un rempart à la vieillesse
Les corps exultent dans leurs ébats polissons !
J’ai contemplé longtemps la nature sauvage
Et admirer sa beauté en ses nombreux lieux
Hélas ! L’homme peut commettre tant de ravages
A vouloir transformer, changer l’œuvre des Dieux !
Le temps qui fuit ! Âpre et douce mélancolie
J’aime ce sentiment qui mène à la folie
Qui file entre les doigts, je n’ai point de remords !
La grande faucheuse est venue un soir d’hiver
Remplir sa tâche, par des chemins de travers
Drôle de labeur, je n’en veux pas à la Mort !
