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Le village de mon père
La pierre marque chacun des jours
de ce pays où se gravent,
les rochers par milliers.
Ici, aux alentours,
dansent de rituels géants,
et se réunissent les sorcières.
Je t’emmène au pays de mon père,
celui de ma mère, quelque part,
au confins de leur temps.
Au creux des valons,
des centaines de sages saules,
têtes alignées,
dorment en rangs.
Au-dessus de nos têtes,
fendent le ciel, deux hérons,
de leur silhouette argent.
Au lent lever du jour,
Au travers des fraîches brumes,
seuls les premiers gardiens,
les grands bouleaux, résistent.
Et, au loin, oui, au loin,
sans fin,
se perdent les champs, les chemins…
Je viens d’ici, et,
d’où que je revienne,
A jamais,
Je reconnaîtrais ces plaines.
Sandra²
La pierre marque chacun des jours
de ce pays où se gravent,
les rochers par milliers.
Ici, aux alentours,
dansent de rituels géants,
et se réunissent les sorcières.
Je t’emmène au pays de mon père,
celui de ma mère, quelque part,
au confins de leur temps.
Au creux des valons,
des centaines de sages saules,
têtes alignées,
dorment en rangs.
Au-dessus de nos têtes,
fendent le ciel, deux hérons,
de leur silhouette argent.
Au lent lever du jour,
Au travers des fraîches brumes,
seuls les premiers gardiens,
les grands bouleaux, résistent.
Et, au loin, oui, au loin,
sans fin,
se perdent les champs, les chemins…
Je viens d’ici, et,
d’où que je revienne,
A jamais,
Je reconnaîtrais ces plaines.
Sandra²