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Je te le dis, moi l'ecrivain
De quatre sous faisant des rimes
Qui tomberont dans les abîmes
Où se perdra le parchemin
Le rimailleur de tout de rien
Filant tout doucement sa route
D'un vers trouvé faisant le sien
En aurait il peut être un doute
Par les nuages inspiré
Sa plume aux cieux il vagabonde
Pour quatre vers, tout transpiré
Mais déjà le tonnerre gronde
L'écrivaillon, le scribouillard
De sa vieille plume hors d'usage
La main posée sur le buvard
Écrit des vers pas toujours sages
Il aime la nuit et le vent
Dans son logis de vieilles planches
Mais il écrit par tous les temps
Le chant des oiseaux sur la branche
De quatre sous faisant des rimes
Qui tomberont dans les abîmes
Où se perdra le parchemin
Le rimailleur de tout de rien
Filant tout doucement sa route
D'un vers trouvé faisant le sien
En aurait il peut être un doute
Par les nuages inspiré
Sa plume aux cieux il vagabonde
Pour quatre vers, tout transpiré
Mais déjà le tonnerre gronde
L'écrivaillon, le scribouillard
De sa vieille plume hors d'usage
La main posée sur le buvard
Écrit des vers pas toujours sages
Il aime la nuit et le vent
Dans son logis de vieilles planches
Mais il écrit par tous les temps
Le chant des oiseaux sur la branche
