Poème L'employé du commerce d'en face

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Poème à partir d'une photographie du << Baiser de l'hôtel de ville >> de Doisneau


L'EMPLOYE DU COMMERCE D'EN FACE (opus n°4)

Je n'ai pu m'empêcher de croiser du regard,
Ce couple d'amoureux qui n'avaient nul égard,
Pour tous les passants gris qui occupaient la rue...

Assis en terrasse du bistrot " Le Régent ",
J'observai d'en face les quelques indigents,
Venus mendier de quoi remplir leur main tendue...

Tandis que tout Paris s'animait de voitures,
D'employés en retard, de badauds chancelants,
J'attendais en pétard, mon précieux stimulant,
Sur le point de partir assurer l'ouverture...

Je suis un employé du commerce d'en face,
Modestement pressé, par l'aiguille du Temps,
Tant pis pour le café, là je n'ai plus le temps,
Je dois rue traverser par absence d'audace...

07 novembre 2020

J'aime beaucoup cher poète à sonnet, j'aime toujours te lire Chess

C'est intéressant de voir différentes interprétations de cette photo en poésie, cela pourrait faire l'objet d'un jeu ou d'un concours. Bravo chess.

Comme Nuitamment, j'aime le contre-point d'une scène, un autre regard qui montre toutes les perspectives d'une même scène, c'est hyper riche.
Bravo et merci !

J'aime ta façon de frappèrent revivre cette scène par un sonnet très bien adapté

Merci l'artiste
Amicalement
Gaby

Et moi, je ne me lasse pas de tes commentaires, chère Sophie

Pendant que l'employé retourne au boulot, je me demande que sont devenus ces amoureux (si tant est que ce soit de vrais amoureux) Se sont-ils aimé toute une vie? Étaient-ils des amants d'un jour? Se sont-ils autant déchirés que caressés?
Ton poème me plait