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L’enquiquinophone
Quand il n’existait pas j’aurais aimé avoir
Un portable m’aidant à travailler partout
Le “filaire” de base aussi triste que noir
Outil du quotidien m’aida toujours beaucoup.
Mais depuis ma retraite et les mœurs libérées
Le téléphone est un lâche persécuteur
Il sonne à tout propos et, déconsidérées,
Mes heures sont à lui, il devient emmerdeur.
Je pose deux glaçons dans mon verre favori
Et le voila qu’il sonne en me parasitant
Quand l’interlocuteur estime avoir fini
La glace ayant fondu mon whisky est navrant
Le fumet d’un bon plat me flatte les narines
Je lève ma fourchette amorçant le combat
Le bigophone vicieux vient sonner ses matines
Et je vais manger froid ce délicieux repas.
Et avec le portable une chose m’agresse
Partout et à toute heure il faut être présent
En se fichant de l’heure et de la politesse
On a perdu le droit d’être abonné absent.
Même aux heures de repos devant une télé
Ou lisant simplement le bouquin qui vous plait
Le vibreur tonitrue et vous voila hélé
Si vous n’avez éteint le biniou qui déplait.
Bref je ne réponds plus. On laisse des messages
Parfois je donne suite en effaçant beaucoup
Aux heures des repas plus de parasitages
Je peux boire mon alcool dilué à mon goût.
Mais hélas en ouvrant la chose communicante
On me fait de la pub dans mon “sansgênophone”
Hier à une dame un peu trop insistante
J’ai du dire : je n’ai pas ici le téléphone.
Quand il n’existait pas j’aurais aimé avoir
Un portable m’aidant à travailler partout
Le “filaire” de base aussi triste que noir
Outil du quotidien m’aida toujours beaucoup.
Mais depuis ma retraite et les mœurs libérées
Le téléphone est un lâche persécuteur
Il sonne à tout propos et, déconsidérées,
Mes heures sont à lui, il devient emmerdeur.
Je pose deux glaçons dans mon verre favori
Et le voila qu’il sonne en me parasitant
Quand l’interlocuteur estime avoir fini
La glace ayant fondu mon whisky est navrant
Le fumet d’un bon plat me flatte les narines
Je lève ma fourchette amorçant le combat
Le bigophone vicieux vient sonner ses matines
Et je vais manger froid ce délicieux repas.
Et avec le portable une chose m’agresse
Partout et à toute heure il faut être présent
En se fichant de l’heure et de la politesse
On a perdu le droit d’être abonné absent.
Même aux heures de repos devant une télé
Ou lisant simplement le bouquin qui vous plait
Le vibreur tonitrue et vous voila hélé
Si vous n’avez éteint le biniou qui déplait.
Bref je ne réponds plus. On laisse des messages
Parfois je donne suite en effaçant beaucoup
Aux heures des repas plus de parasitages
Je peux boire mon alcool dilué à mon goût.
Mais hélas en ouvrant la chose communicante
On me fait de la pub dans mon “sansgênophone”
Hier à une dame un peu trop insistante
J’ai du dire : je n’ai pas ici le téléphone.