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Je les ai cru leaders sur qui on a pris compte,
Pareils à des videurs, ils n'ont aucun attrait,
J'en ai connu plusieurs, sur qui j'ai mis un trait,
De ruse et de mensonge, ils n'ont jamais eu honte !
En sinueuses voies, ils ont flatté des voix
Renards en polémique étaient si maléfiques
En faisant des sermons aux choses magnifiques
Aux jeux de leurs détours Satan en eux, je vois.
Combien de leur fantasme, on en a fait des songes,
Leur langue était de bois, pour être au jour le jour,
Ils manœuvraient dessous, observant un séjour,
Sous l'ombre d'un toujours, pour s'essuyer d'éponges !..
Ils ont substitué ce qu'un peuple a tant crié
Attisant bien de feu à ceux qui les entendent,
C'est ça au fait ce que ces derniers d'eux attendent,
Malheur à tous ces gens qui se sont écriés !
Dans leur marche, ils plagient tous les cris de leur peuple,
Pour clamer serment à ceux qui sont aux abois,
En quêtant tous les droits sous la langue de bois,
Leur manœuvre hélas tout autant les dépeuple...
Seigneur où sont partis, en ce monde, les grands,
Sur qui on a compté pour tout ce qu’on souhaite,
Nous t’implorons toujours toi, notre supergrand,
De réveiller tous les anges de leur couette…
Tu es à le pouvoir, le seul de tout espoir,
Embellissant la vie en ce monde chimère,
Pour nous épargner le mal de tout désespoir,
Si peu que soit le temps ou l’instant éphémère !...
Ahmed B. Le 28.11.2018.
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