- Inscrit
- 31 Décembre 2018
- Messages
- 591
- J'aime
- 1,130
- Points
- 148
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
J'ai écrit ce poème il y a bien longtemps et, en l'écrivant, je n'aurais jamais cru que tant d'amis me trahiraient!...C'est la vie.
J'adore les arbres: à chaque sortie en vélo, j'aime retrouver "mon ami" un chêne centenaire avec lequel je discute, et mon petit jardin de 500 m2 contient 1 cerisier, 1 abricotier, 1 pommier, 1 figuier, 1 olivier, 1 amandine, 1 poirier et 1 petit noisetier !
Bonne lecture
Eric
Les deux amis
La clairière accueillante où je vais en bohème
Abrite un chêne vert au corps puissant et droit,
L’éventail et la force élancés de ses bois
Me font paraître Ulysse auprès de Polyphème !
A quelques pas s’élève, en un effort suprême,
Son compagnon chétif ouvrant ses maigres doigts
Vers la ramure où son voisin, de désarroi,
Lui tend une accolade en forme d’amour même.
N’est-il plus belle image au cœur de l’être fier,
Perdu dans la forêt des sentiments amers,
Que cet arc étoilé sous la voûte divine ?
Au milieu de l’orage, on compte les absents.
La vigueur d’un Ami demeure et s’enracine,
Et coule à travers nous, pleins de sève et de sang !
Puimoisson, 13 mai 1994
J'adore les arbres: à chaque sortie en vélo, j'aime retrouver "mon ami" un chêne centenaire avec lequel je discute, et mon petit jardin de 500 m2 contient 1 cerisier, 1 abricotier, 1 pommier, 1 figuier, 1 olivier, 1 amandine, 1 poirier et 1 petit noisetier !
Bonne lecture
Eric
Les deux amis
La clairière accueillante où je vais en bohème
Abrite un chêne vert au corps puissant et droit,
L’éventail et la force élancés de ses bois
Me font paraître Ulysse auprès de Polyphème !
A quelques pas s’élève, en un effort suprême,
Son compagnon chétif ouvrant ses maigres doigts
Vers la ramure où son voisin, de désarroi,
Lui tend une accolade en forme d’amour même.
N’est-il plus belle image au cœur de l’être fier,
Perdu dans la forêt des sentiments amers,
Que cet arc étoilé sous la voûte divine ?
Au milieu de l’orage, on compte les absents.
La vigueur d’un Ami demeure et s’enracine,
Et coule à travers nous, pleins de sève et de sang !
Puimoisson, 13 mai 1994
Dernière édition par un modérateur: