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Il y ventait, il y gelait,
et trop souvent il y pleuvait,
c’était le nord et j'y suis née.
En Afrique ou je grandissais,
quand le sirocco sévissait,
je rêvais ,bien d'y retourner,
mais le lendemain ,j'oubliais ,
si le vent maudit se calmait,
alors, je me remémorais,
tous les beaux jours, de ces étés,
passés dans le Nord Pas-de-Calais.
Des maisons-corons alignées,
subtilement, se dégageait,
la bonne odeur du torréfié,
qui sur le poêle réchauffait,
car là bas, tous se connaissaient.
et attendaient de partager,
quand, venait leur tour, le café.
Le savon noir devant sécher
nous devions essuyer, nos pieds,
pour espérer le déguster.
Souvent, mes grands mères m'offraient,
de blondes gaufres parfumées,
d'ou la vergeoise dégoulinait.
Hélas dans les citées minières.
les tailleurs, ou trieurs de pierres,
perdaient l'un des leurs ou leurs frères,
mais la mine était sans pitié,
pour ces besogneux endeuillés,
et au fond ils redescendaient.
Quand la sainte Barbe venait,
fiers, les jaquettes, ils arboraient,
et bière sur bière, engloutissaient,
mes grands mère compréhensives,
occupées, mais jamais oisives,
retournaient vite à la lessive,
nous, nous roulions à bicyclettes,
ou faisions la course en brouette,
sans que cela ne les inquiète.
Me revient encore en mémoire,
qu'on les appelait gueules noires,
ils l'avaient ,en rentrant le soir,
et c'est avec un air sournois,
en riant de mon désarroi,
qu'ils s'approchaient de mon minois,
faisant semblant de fulminer,
finalement j'en rigolais.
oh combien je les ai aimé.......
ces grands parents qui ne sont plus..........le jour viendra ou je les rejoindrais .
VIC JUIN 2013
,
et trop souvent il y pleuvait,
c’était le nord et j'y suis née.
En Afrique ou je grandissais,
quand le sirocco sévissait,
je rêvais ,bien d'y retourner,
mais le lendemain ,j'oubliais ,
si le vent maudit se calmait,
alors, je me remémorais,
tous les beaux jours, de ces étés,
passés dans le Nord Pas-de-Calais.
Des maisons-corons alignées,
subtilement, se dégageait,
la bonne odeur du torréfié,
qui sur le poêle réchauffait,
car là bas, tous se connaissaient.
et attendaient de partager,
quand, venait leur tour, le café.
Le savon noir devant sécher
nous devions essuyer, nos pieds,
pour espérer le déguster.
Souvent, mes grands mères m'offraient,
de blondes gaufres parfumées,
d'ou la vergeoise dégoulinait.
Hélas dans les citées minières.
les tailleurs, ou trieurs de pierres,
perdaient l'un des leurs ou leurs frères,
mais la mine était sans pitié,
pour ces besogneux endeuillés,
et au fond ils redescendaient.
Quand la sainte Barbe venait,
fiers, les jaquettes, ils arboraient,
et bière sur bière, engloutissaient,
mes grands mère compréhensives,
occupées, mais jamais oisives,
retournaient vite à la lessive,
nous, nous roulions à bicyclettes,
ou faisions la course en brouette,
sans que cela ne les inquiète.
Me revient encore en mémoire,
qu'on les appelait gueules noires,
ils l'avaient ,en rentrant le soir,
et c'est avec un air sournois,
en riant de mon désarroi,
qu'ils s'approchaient de mon minois,
faisant semblant de fulminer,
finalement j'en rigolais.
oh combien je les ai aimé.......
ces grands parents qui ne sont plus..........le jour viendra ou je les rejoindrais .
VIC JUIN 2013
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