Hors ligne
Le soir ne nous laisse
pas tranquilles
Il tend son doucereux suaire
de pénombre grise
où bruissent les martinets
en arabesques étonnantes
Le soir apporte ce vertige
ainsi que l'exaspérante lassitude
d'être soi
mais étranger en soi-même
Une pierre tombée d'un diadème
et son halo de lumière pleureuse
nue et lisse
où s'évertue la conscience décousue