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Les Sons, les timbres et les sons des timbrés !
Je suis un emmerdeur, j’aime bien la musique ;
C’est faux ! Je l’idolâtre elle m’est bénéfique,
Je l’associe à tout, à la joie à la peine,
Du divertissement elle est suprême reine.
Et en toute occasion il me faut quelques notes
Sans elles les jours sont longs et les heures pâlottes.
Mais là, je vais hurler, on afflige mes ouïes
De sons contemporains sans souci d’harmonies
On oublie la rigueur, la portée n’est plus belle
On remplace Mozart par du boum-boum poubelle
Et bien évidemment la "marketingnitude"
Porte le "KaKason" à la béatitude.
La musique se doit sans dépasser les rives
De réjouir en mesure les oreilles attentives
Sans suivre la cadence et sans l’accord des sons
On ne peut respecter le juste diapason
Il faut de l’harmonie dont la règle est sévère
Mais sans elle le conduit auditif s’exaspère.
Quand j’entends le boum-boum de certain vacarmiste
J’en ai mal à la trompe, Eustache se désiste,
Quand pour un opéra télé-calamité
Le chef personnalise, en décor cartonné,
Une œuvre sacro-sainte, je m’en trouve irrité
J’écoute mon vieux disque et j’éteins la télé.
Vous pouvez maintenant tapant sur un bidon
Faire mieux que le vieux Faust avec sa damnation
Bach, Mozart, Vivaldi, sont pipis de belette
On peut faire des millions d’une seule chansonnette
Et la cacophonie est devenue festive
On fête la musique mais on la martyrise.
Quant aux chansons hélas où répétition
Montre du parolier l’imagination
On les oublie bien vite, elles sont sans maintien
Trenet, Piaf ou Brassens, au moins on s’en souvient.
Et même pour danser les vieux accords plaisants
Remplacent le "remuku» de primates oscillants.
Il faut pour la musique, au moins pour l’harmonie,
Suivre quelques rigueurs, bannir la fantaisie,
Et empêcher les sots de gâcher des trésors.
Qu’ils grincent à loisir sans nous causer de tort
La flûte désenchantée a causé ma rancœur
Je vous l’avais bien dit je suis un emmerdeur.
Je suis un emmerdeur, j’aime bien la musique ;
C’est faux ! Je l’idolâtre elle m’est bénéfique,
Je l’associe à tout, à la joie à la peine,
Du divertissement elle est suprême reine.
Et en toute occasion il me faut quelques notes
Sans elles les jours sont longs et les heures pâlottes.
Mais là, je vais hurler, on afflige mes ouïes
De sons contemporains sans souci d’harmonies
On oublie la rigueur, la portée n’est plus belle
On remplace Mozart par du boum-boum poubelle
Et bien évidemment la "marketingnitude"
Porte le "KaKason" à la béatitude.
La musique se doit sans dépasser les rives
De réjouir en mesure les oreilles attentives
Sans suivre la cadence et sans l’accord des sons
On ne peut respecter le juste diapason
Il faut de l’harmonie dont la règle est sévère
Mais sans elle le conduit auditif s’exaspère.
Quand j’entends le boum-boum de certain vacarmiste
J’en ai mal à la trompe, Eustache se désiste,
Quand pour un opéra télé-calamité
Le chef personnalise, en décor cartonné,
Une œuvre sacro-sainte, je m’en trouve irrité
J’écoute mon vieux disque et j’éteins la télé.
Vous pouvez maintenant tapant sur un bidon
Faire mieux que le vieux Faust avec sa damnation
Bach, Mozart, Vivaldi, sont pipis de belette
On peut faire des millions d’une seule chansonnette
Et la cacophonie est devenue festive
On fête la musique mais on la martyrise.
Quant aux chansons hélas où répétition
Montre du parolier l’imagination
On les oublie bien vite, elles sont sans maintien
Trenet, Piaf ou Brassens, au moins on s’en souvient.
Et même pour danser les vieux accords plaisants
Remplacent le "remuku» de primates oscillants.
Il faut pour la musique, au moins pour l’harmonie,
Suivre quelques rigueurs, bannir la fantaisie,
Et empêcher les sots de gâcher des trésors.
Qu’ils grincent à loisir sans nous causer de tort
La flûte désenchantée a causé ma rancœur
Je vous l’avais bien dit je suis un emmerdeur.