• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Poème Les visages d'une vie

Thierry Cabot

Poète confirmé
Inscrit
23 Juillet 2019
Messages
83
J'aime
148
Points
83
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
Ange, quel minois...


Aux boucles des mèches brunes,


Presque en tapinois,





Jouant, mille lunes ;


Et d'intrépides yeux verts


Mangeant l'univers.





Cartable, œil espiègle ;


Oublié là le couffin ;


Polie à la règle,





D'un ovale fin,


Vers la grille une figure


S'éloigne, si pure.





Idéal au sang ;


Frêle encore silhouette


De l'adolescent





Quelquefois poète,


Dont le chaud regard conquiert


Sa muse d'hier.





L'âge adulte à vivre :


Ombre et soleil hasardeux ;


Les pages du livre





Que l'on tourne à deux ;


Dans la prunelle moins nue,


Le vert s'atténue.





Un cerne profond ;


Un visage marqué d'heures ;


Tremblent, se défont





Des courbes majeures


Jusqu'au pas plus incertain,


Blessure, un matin.





Et puis quelle histoire...


Juste, à peine quatre mots


Font de la mémoire





Une mer de maux


Avant qu'insensibles, ternes,


Gèlent deux lanternes.
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,949
J'aime
20,255
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Ange, quel minois...


Aux boucles des mèches brunes,


Presque en tapinois,





Jouant, mille lunes ;


Et d'intrépides yeux verts


Mangeant l'univers.





Cartable, œil espiègle ;


Oublié là le couffin ;


Polie à la règle,





D'un ovale fin,


Vers la grille une figure


S'éloigne, si pure.





Idéal au sang ;


Frêle encore silhouette


De l'adolescent





Quelquefois poète,


Dont le chaud regard conquiert


Sa muse d'hier.





L'âge adulte à vivre :


Ombre et soleil hasardeux ;


Les pages du livre





Que l'on tourne à deux ;


Dans la prunelle moins nue,


Le vert s'atténue.





Un cerne profond ;


Un visage marqué d'heures ;


Tremblent, se défont





Des courbes majeures


Jusqu'au pas plus incertain,


Blessure, un matin.





Et puis quelle histoire...


Juste, à peine quatre mots


Font de la mémoire





Une mer de maux


Avant qu'insensibles, ternes,


Gèlent deux lanternes.
Toujours de beaux textes que je prends plaisir à lire
Amicalement
Gaby
 

Thierry Cabot

Poète confirmé
Inscrit
23 Juillet 2019
Messages
83
J'aime
148
Points
83
Je suis
Un homme
Hors ligne
#3
Merci ! Voici le texte définitif :


Ange, quel minois...


Aux boucles des mèches brunes,


Presque en tapinois,





Jouant, mille lunes ;


Et d'intrépides yeux verts


Mangeant l'univers.





Cartable, œil espiègle ;


Oublié là le couffin ;


Polie à la règle,





D'un ovale fin,


Vers la grille une figure


S'éloigne, si pure.





Idéal au sang ;


Frêle encore silhouette


De l'adolescent





Quelquefois poète,


Dont le chaud regard conquiert


Sa muse d'hier.





L'âge adulte à vivre :


Ombre et soleil hasardeux ;


Les pages du livre





Que l'on tourne à deux ;


Dans la prunelle moins nue,


Le vert s'atténue.





Un cerne profond ;


Un visage marqué d'heures ;


Tremblent, se défont





Des courbes majeures


Jusqu'au pas plus incertain,


Blessure, un matin.





Et puis quelle histoire...


Juste, à peine quatre mots


Font de la mémoire





Une mer de maux


Avant qu'insensibles, ternes,


Gèlent deux lanternes.
 

Thierry Cabot

Poète confirmé
Inscrit
23 Juillet 2019
Messages
83
J'aime
148
Points
83
Je suis
Un homme
Hors ligne
#4
Ange, quel minois...


Aux boucles des mèches brunes,


Presque en tapinois,





Jouant, mille lunes ;


Et d'intrépides yeux verts


Mangeant l'univers.





Cartable, œil espiègle ;


Oublié là le couffin ;


Polie à la règle,





D'un ovale fin,


Vers la grille une figure


S'éloigne, si pure.





Idéal au sang ;


Frêle encore silhouette


De l'adolescent





Quelquefois poète,


Dont le regard aimanté


Fixe la beauté.





L'âge adulte à vivre :


Ombre et soleil hasardeux ;


Les pages du livre





Que l'on tourne à deux ;


Dans la prunelle moins nue,


Le vert s'atténue.





Un cerne profond ;


Un visage marqué d'heures ;


Tremblent, se défont





Des courbes majeures


Jusqu'au pas plus incertain,


Blessure, un matin.





Et puis quelle histoire...


Juste, à peine quatre mots


Font de la mémoire





Une mer de maux


Avant qu'insensibles, ternes,


Gèlent deux lanternes.
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,949
J'aime
20,255
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#5
Ange, quel minois...


Aux boucles des mèches brunes,


Presque en tapinois,





Jouant, mille lunes ;


Et d'intrépides yeux verts


Mangeant l'univers.





Cartable, œil espiègle ;


Oublié là le couffin ;


Polie à la règle,





D'un ovale fin,


Vers la grille une figure


S'éloigne, si pure.





Idéal au sang ;


Frêle encore silhouette


De l'adolescent





Quelquefois poète,


Dont le regard aimanté


Fixe la beauté.





L'âge adulte à vivre :


Ombre et soleil hasardeux ;


Les pages du livre





Que l'on tourne à deux ;


Dans la prunelle moins nue,


Le vert s'atténue.





Un cerne profond ;


Un visage marqué d'heures ;


Tremblent, se défont





Des courbes majeures


Jusqu'au pas plus incertain,


Blessure, un matin.





Et puis quelle histoire...


Juste, à peine quatre mots


Font de la mémoire





Une mer de maux


Avant qu'insensibles, ternes,


Gèlent deux lanternes.
Merci Thierry et bonne soirée
Gaby
 
Haut