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Avenue,* vase, échappatoire*, désir* silhouette* mariage, abandon*, jeunesse* fléau* balade* évasion*, partition, bague, escale*, aurore* dérapage*.
L'esclave
Il rêvait d'évasion*,
mais nul échappatoire*
Les murs de sa prison
L'ont empêché d'y croire
Son unique désir*
Avec force et courage
Pouvoir enfin s'enfuir
Sortir de cette cage
Mais sa couleur de peau
De liberté le prive
Véritable fléau*
On le brime le brise
Quand bien triste garçon
Oh! Bien pauvre jeunesse*
Chante la partition*
L'hymne de la détresse
Il attend enchaîné
Là au fond d'une cale
Que son sort soit scellé
Après l'ultime escale*
Quand on vient le chercher
Et ce n'est qu' à l'aurore*
Pieds et mains entravés
Qu'il doit marcher encore
Traverser la forêt
Passer le marécage
Et bien garde au fouet
En cas de dérapage*
Un grand champ de coton
Là a perte de vue
Une grande maison
Au bout d'une avenue*
Le Maitre de ces lieux
Accueille son esclave
Le trouvant tout crasseux
Ordonne qu' il se lave
Et dès demain au champ
Sa grande silhouette*
Pour récolter l'or blanc
Au travail s' apprête
Loin d'être une balade*
Sous un soleil de plomb
A vous rendre malade
Proche de l'abandon*
Si loin de son Afrique
Les deux pieds dans la vase*
En terre d'Amérique
Va rejoindre sa case
En lui toute la rage
La bague* qu'il a caché
Repense à son mariage*
A celle qu'il a laissé.
Avenue,* vase, échappatoire*, désir* silhouette* mariage, abandon*, jeunesse* fléau* balade* évasion*, partition, bague, escale*, aurore* dérapage*.
L'esclave
Il rêvait d'évasion*,
mais nul échappatoire*
Les murs de sa prison
L'ont empêché d'y croire
Son unique désir*
Avec force et courage
Pouvoir enfin s'enfuir
Sortir de cette cage
Mais sa couleur de peau
De liberté le prive
Véritable fléau*
On le brime le brise
Quand bien triste garçon
Oh! Bien pauvre jeunesse*
Chante la partition*
L'hymne de la détresse
Il attend enchaîné
Là au fond d'une cale
Que son sort soit scellé
Après l'ultime escale*
Quand on vient le chercher
Et ce n'est qu' à l'aurore*
Pieds et mains entravés
Qu'il doit marcher encore
Traverser la forêt
Passer le marécage
Et bien garde au fouet
En cas de dérapage*
Un grand champ de coton
Là a perte de vue
Une grande maison
Au bout d'une avenue*
Le Maitre de ces lieux
Accueille son esclave
Le trouvant tout crasseux
Ordonne qu' il se lave
Et dès demain au champ
Sa grande silhouette*
Pour récolter l'or blanc
Au travail s' apprête
Loin d'être une balade*
Sous un soleil de plomb
A vous rendre malade
Proche de l'abandon*
Si loin de son Afrique
Les deux pieds dans la vase*
En terre d'Amérique
Va rejoindre sa case
En lui toute la rage
La bague* qu'il a caché
Repense à son mariage*
A celle qu'il a laissé.
