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Lettre d'amour Lettre d'amour...

Peniculo

Grand poète
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#1
Lettre d’amour à cette femme,
Mon épouse depuis longtemps,
Qui me prit tant le cœur, que l’âme,
Que j’aime indissolublement.


Rien n’a changé, ma Femme, il me faut te l’écrire
Tes yeux m’ont fasciné et tout de toi m’attire
Je croyais mon cœur lent, lors il bat la chamade,
À ton charme si fort il n’est nulle parade.

Dans ma vie chaque jour tu restes ma lumière
J’ai l’esprit qui s’affole et l’âme buissonnière
Tu fis mon ciel si beau qu’il n’est fait que d’azur
Tu fus tout mon passé tu restes mon futur.

Il y a bien des ans et amoureux déjà
Ton tendre envoûtement sur mes yeux s’exerça,
Le trouble persistant, ton image sans trêve
Devint un océan se brisant sur ma grève.

L’étincelle sublime allume un brasier
D’un sentiment profond au pouvoir sorcier.
J’aurai volé du monde les roses, les jasmins
Pour remercier le ciel de mêler nos destins.

Jadis, Je te souris te faisant percevoir
Que j’avais dans le cœur un incroyable espoir
Et ton tendre regard m’offrit la récompense
De ne manifester aucune indifférence.

Je te revis, osant des mots sans importance
Bien qu’avouant déjà notre tendre ascendance ;
À mes sourires tes yeux renvoyaient des splendeurs
Et tu ne pouvais plus ignorer mes ardeurs.

Puis je frôlai ta bouche, un jour, en te quittant
Lèvres émerveillées et le cœur s’affolant.
Je te revis encore et le bonheur croissait
Car à chaque rencontre un désir découvrait

Les délices précises de ton être si doux,
Le parfum des cheveux, et la soie de ton cou
Les courbes fascinantes d’une féminité
Dont le charme secret m’avait tant envouté.

J’essayais de ne pas montrer trop d’arrogance
À détailler un sein, la taille qui balance,
Les fuseaux de tes jambes finies de pieds menus
Ton galbe callipyge et tes attraits charnus,

L’arc de tes épaules et le val séparant
Les beautés gémellaires ces appâts fascinants.
J’appris, en te parlant, ton esprit et tes goûts
Et mon amour grandit, en se faisant plus doux.

J’osai à mots couverts pour ne pas te choquer
Parler du sentiment que tu sus provoquer
J’eus le bonheur extrême d’une écoute attentive
J’ajoutai quelques phrases plus chaudes et plus vives ;

Je vis dans ton sourire une âme perméable
Aux tendres arguments d’une cour raisonnable.
J’osais des mots d’amour chastes sans équivoque
Mon inclination était-elle réciproque !

Il te fallait partir et j’eus lèvres fermées
Le bonheur de sentir les tiennes parfumées.
Tu m’avais dit d’écrire éloignée trop de jours
Je pus dans l’encrier disséquer mon amour ;

Je sentais ton attente du délicat moment
Où délabyrinthant mon tendre sentiment
Tu oserais répondre en avouant aussi
Que mes bras te feraient un délicat abri.

Ma plume me donnant l’audace nécessaire,
Je sus tout avouer en espérant te plaire,
Il germait en mon corps des désirs un peu fou,
Des baisers-colliers pour décorer ton cou,

Des gestes de douceur des bises sans pareilles
Effleurant les cheveux mordillant les oreilles
De très lentes errances de ma bouche gourmande
Couvrant de sa tiédeur tes lèvres en amande.

Tu l’avais bien voulu, ce fut notre désir,
J’allai où tes trésors aimèrent m’accueillir
En usant de douceurs insistantes et habiles
Éveillant ta beauté aux charnelles idylles.

Découvrant de l’amour l’infini diapason,
je le fis résonner jusqu’à ma déraison,
Osant l’exaltation de multiples douceurs
Adaptant à tes joies le feu de mes ardeurs.

Murissent lentement le temps et sa brûlure,
Je reste ton époux : ta plus folle capture,
Célébrant tant d’années à l’autel du partage
Quand les corps à l’amour rendent le bel hommage,

Quand tendresse domine, se gravent en mémoire
Les souvenirs anciens de plaisir et de gloire,
les envie d’échanger aux possessions totales
les exultations des amours sans égales.

Aurais-je été trop loin ? Fallait-il te l’écrire ?
Il n’est pas un amour que la fougue n’inspire
Et par la déraison de tous ces vers, Chérie,
De l’amour Je ne montre qu’un peu de ma folie.

Dans la vie nous avons partagé la douleur
Compensée par ton art de créer du bonheur
Tu sèmes dans mon cœur une joie invincible
Je reste entre tes mains au charme immarcescible.




 

Lysnoir

Grand poète
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12 Août 2018
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Région lyonnaise
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Pfff ! quelle merveilleuse déclaration d'amour, à l'amoureuse d'hier, l'amante qu'elle fut et l'épouse toujours...
Je l'avoue, je l'envie :)

Belle soirée Monsieur
 

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