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Lettre pour Paris
Il sera l’heure Il neige sur les quais
Le ciel du soir s’est apprêté de brume
Du jour le feu dolemment se consume
Et les vents froids soufflent leur amertume
En emportant nos plaisirs confisqués
Le ciel du soir s’est apprêté de brume
Du jour le feu dolemment se consume
Et les vents froids soufflent leur amertume
En emportant nos plaisirs confisqués
Prends pour Paris de ma part cette lettre
Elle raconte ô combien vaut l’amour
Qui m’accompagne avec toi sans détour
En réveillant sur le chemin du jour
Le vrai le beau tout au cœur de mon être
Elle raconte ô combien vaut l’amour
Qui m’accompagne avec toi sans détour
En réveillant sur le chemin du jour
Le vrai le beau tout au cœur de mon être
Prends pour Paris s’il te plaît ces doux vers
Écrits pour toi de mes plus tendres larmes
Amène aussi nos souvenirs des Carmes
Avec ses parcs ses passants et ses charmes
Car nos moments tu le sais me sont chers
Écrits pour toi de mes plus tendres larmes
Amène aussi nos souvenirs des Carmes
Avec ses parcs ses passants et ses charmes
Car nos moments tu le sais me sont chers
Pars pour Paris ville qui t’a vu naître
Vois ton convoi dans un sursaut discret
Plaintif et lent grincer presque à l’arrêt
Juste le temps d’un regard d’un regret
D’un au revoir au rez d’une fenêtre
Vois ton convoi dans un sursaut discret
Plaintif et lent grincer presque à l’arrêt
Juste le temps d’un regard d’un regret
D’un au revoir au rez d’une fenêtre
Et sur les quais il me souvient d’un vœu
Il me souvient de t’avoir fait sourire
Il me souvient de t’avoir prise à rire
De n’avoir su te dire
Je t’aime
Adieu.
Il me souvient de t’avoir fait sourire
Il me souvient de t’avoir prise à rire
De n’avoir su te dire
Je t’aime
Adieu.
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