Hors ligne
L'euphorie d'Icare
La pluie incertaine en des stries suspendues
Dans les bleus placides du lapis lazuli
Enseignait à Icare et ses yeux affaiblis
Qu'après les mornes noirs vint l'azur attendu.
Le saphir, le cyan, le cérulé perdu,
Les joyaux du regard pour son âme en folie,
Chassaient par leur vigueur les terreurs de l'oubli
D'Icare enfin voyant libre et beau confondus.
Parmi les migrateurs, les pêcheurs et les plumes,
Sous le vent rafraîchi par l'effort de l'écume,
Il fut une brise même inconnue aux dieux.
Icare libéré goûtait le chant du vol,
Les sens effarouchés et l'âme sans parole,
Touchant de ses ailes l'euphorie d'ivres cieux.
La pluie incertaine en des stries suspendues
Dans les bleus placides du lapis lazuli
Enseignait à Icare et ses yeux affaiblis
Qu'après les mornes noirs vint l'azur attendu.
Le saphir, le cyan, le cérulé perdu,
Les joyaux du regard pour son âme en folie,
Chassaient par leur vigueur les terreurs de l'oubli
D'Icare enfin voyant libre et beau confondus.
Parmi les migrateurs, les pêcheurs et les plumes,
Sous le vent rafraîchi par l'effort de l'écume,
Il fut une brise même inconnue aux dieux.
Icare libéré goûtait le chant du vol,
Les sens effarouchés et l'âme sans parole,
Touchant de ses ailes l'euphorie d'ivres cieux.