Hors ligne
Ton image si souvent peuple ma solitude
et mon coeur inégal de l'aube au crépuscule
Mon âme se soulève comme une vague et s'écroule
ne pouvant se défaire des graviers qu'elle roule
Ton image tranquille quelquefois se dérobe
me laissant orageuse, l'oeil aux cieux, implorante,
Je reste sans flambeau dans l'obscure demeure
mes pleurs silencieux ne te parviennent pas
Même la lune amie détourne le regard
elle qui tant de fois a épié ma détresse
Dans l'errance effrayée, c'est sans espoir de rien,
que je rêve de toi,
je t'offre mes lèvres d'ombre, mes désirs silencieux
qui glissent un peu frileux sous le givre des mots...