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L'HOMME D'AILLEURS...
Les jours se lèvent, mes cauchemars s'achèvent
Je n'en sors pas, je reste là, dans mes absences
Dans mes silences si durs et sauvages
Dans ma bulle, je trouve mon refuge
Je suis moi, celui que l'on côtoie
Celui qui vient d'ailleurs
Je suis quelque part un homme solitaire
N'ayant que la souffrance et sa lance
Comme compagnes,personne ne sait qui je suis vraiment
Je ne parle à personne ou presque,venu d'ailleurs
En traversant le temps je suis brûlant, pensif et rêveur
Mon esprit est toujours quelque part ailleurs
Au fond de mes yeux se reflètent la douleur et la tristesse
Comme si tout était mort sans l'être
Perdu dans mes propres pensées
Je réalise qu'en moi il y a de profondes blessures
Il y a des lunes que j'encaisse dans le plus grand silence
À l'intérieur de moi tout est fissuré
Mon esprit, mon corps sont en rupture
Avec un pied dans la démence
J'ai mal, j'ai froid, très froid
Et chaque coup que j'encaisse
Est une nouvelle blessure
C'est alors que l'homme d'ailleurs
S'abandonne à l'écriture
Avec rage et éclaboussures,le temps
Et la lumière viendront refermer les fissures...AP
André Perron
Poème écrit il y a 3 ans
Tous Droits Réservés
Les jours se lèvent, mes cauchemars s'achèvent
Je n'en sors pas, je reste là, dans mes absences
Dans mes silences si durs et sauvages
Dans ma bulle, je trouve mon refuge
Je suis moi, celui que l'on côtoie
Celui qui vient d'ailleurs
Je suis quelque part un homme solitaire
N'ayant que la souffrance et sa lance
Comme compagnes,personne ne sait qui je suis vraiment
Je ne parle à personne ou presque,venu d'ailleurs
En traversant le temps je suis brûlant, pensif et rêveur
Mon esprit est toujours quelque part ailleurs
Au fond de mes yeux se reflètent la douleur et la tristesse
Comme si tout était mort sans l'être
Perdu dans mes propres pensées
Je réalise qu'en moi il y a de profondes blessures
Il y a des lunes que j'encaisse dans le plus grand silence
À l'intérieur de moi tout est fissuré
Mon esprit, mon corps sont en rupture
Avec un pied dans la démence
J'ai mal, j'ai froid, très froid
Et chaque coup que j'encaisse
Est une nouvelle blessure
C'est alors que l'homme d'ailleurs
S'abandonne à l'écriture
Avec rage et éclaboussures,le temps
Et la lumière viendront refermer les fissures...AP
André Perron
Poème écrit il y a 3 ans
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