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J'ai franchi tant de ponts, j'ai gravi tant de murs ;
J'ai regardé la lune échouer sur les plages ;
J'ai longé des chemins, des sentiers pas très sûrs
J'ai hanté des forêts, craint les bêtes sauvages.
J'ai couru les déserts ignorant la brûlure
D'un soleil accablant. Sur les dunes de feu
J'apprivoisais le vent, hanté par ton murmure
Par tes yeux, ton visage et blasphémant ton Dieu.
J'ai grimpé des sommets, la plus haute montagne,
Me perdant dans la neige et la glace et le froid.
Chaque jour, chaque pas pour trouver ma cocagne
Moi, l'homme solitaire, un loup sans foi ni toi.
Je me suis embourbé en des lieux improbables,
J'ai sauté de parois où rodaillait la mort,
J'ai couru les sierras, j'ai affronté les diables,
Pour calmer mon courroux, je combattais le sort.
Pour oublier ton corps, j'ai consumé le mien.
J'ai fracassé mon coeur, j'ai fourvoyé mon âme.
Mon ventre t'appelait, se nourrisant de rien
En croyant me sauver, j'alimentais mon drame.
J'ai mordu mille bouches, assoiffé de tendresse
J'ai goûté d'autres peaux, j'ai connu d'autres lits
Je fuyais ma douleur, mon mal et ma détresse
T'aimer fut ma passion, te perdre est ma folie.
J'ai regardé la lune échouer sur les plages ;
J'ai longé des chemins, des sentiers pas très sûrs
J'ai hanté des forêts, craint les bêtes sauvages.
J'ai couru les déserts ignorant la brûlure
D'un soleil accablant. Sur les dunes de feu
J'apprivoisais le vent, hanté par ton murmure
Par tes yeux, ton visage et blasphémant ton Dieu.
J'ai grimpé des sommets, la plus haute montagne,
Me perdant dans la neige et la glace et le froid.
Chaque jour, chaque pas pour trouver ma cocagne
Moi, l'homme solitaire, un loup sans foi ni toi.
Je me suis embourbé en des lieux improbables,
J'ai sauté de parois où rodaillait la mort,
J'ai couru les sierras, j'ai affronté les diables,
Pour calmer mon courroux, je combattais le sort.
Pour oublier ton corps, j'ai consumé le mien.
J'ai fracassé mon coeur, j'ai fourvoyé mon âme.
Mon ventre t'appelait, se nourrisant de rien
En croyant me sauver, j'alimentais mon drame.
J'ai mordu mille bouches, assoiffé de tendresse
J'ai goûté d'autres peaux, j'ai connu d'autres lits
Je fuyais ma douleur, mon mal et ma détresse
T'aimer fut ma passion, te perdre est ma folie.