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Petit aux cheveux blonds comme les blés,
A personne je ne pensais ressembler,
Oui, d’apparence physique j’étais comme vous,
Mais, pas psychiquement, je vous avoue.
La solitude était ma seule amie,
Pour rien au monde je voulais de la compagnie,
Je passais mon temps à observer le monde,
A chercher ma place d’une volonté profonde,
Mais malheureusement je ne la trouvais pas,
Et c’est là que la vérité me frappa,
Je n’étais pas comme les autres,
Je ne le savais pas encore, mais j’étais des vôtres.
Être avec les autres était pour moi une souffrance,
A chaque fois j’avais l’impression d’être en transe,
Je ressentais dans ma proche chair,
Les émotions flottant dans l’air,
Le cœur vibrant à l’unisson avec le leur,
Me dévoilait toutes leurs terreurs,
C’était comme une malédiction,
Chaque minute passée devenait un front,
J’avais trop de sentiments dans mon cœur,
C’était le début de mon malheur.
Afin d’y faire face,
J’avais construit une carapace,
On me reprochait d’être distant,
J’étais présent certes, mais très absent,
C’était le seul moyen que j’avais trouvé,
Afin de jamais me laisser aborder.
J’ai grandi en vivant multiples brimades,
De la part de ceux que j’appelais camarades,
Et c’est là que l’on me l’a enfin dit,
Ce que j’avais n’était pas une maladie,
On m’a diagnostiqué hypersensible,
Et à partir de là tout est devenu compréhensible.
Maintenant, adulte, j’en ai fait une force,
Je dirais même que cela me renforce,
Cela me permet d’être là pour ceux que j’aime,
Mais également d’écrire des poèmes.
Oui, des cicatrices la vie m’en a laissé,
Ce n’est pas pour ça qu’il faut abandonner,
Au contraire, je pense que c’est dans l’adversité,
Que mon cœur exprime ses belles vérités.
Vous tous, je dois vous remercier,
Vous êtes des acteurs de ce véritable chantier,
Je peux enfin persévérer,
Et j’accomplirais mes plus grands rêves, vous verrez.
A personne je ne pensais ressembler,
Oui, d’apparence physique j’étais comme vous,
Mais, pas psychiquement, je vous avoue.
La solitude était ma seule amie,
Pour rien au monde je voulais de la compagnie,
Je passais mon temps à observer le monde,
A chercher ma place d’une volonté profonde,
Mais malheureusement je ne la trouvais pas,
Et c’est là que la vérité me frappa,
Je n’étais pas comme les autres,
Je ne le savais pas encore, mais j’étais des vôtres.
Être avec les autres était pour moi une souffrance,
A chaque fois j’avais l’impression d’être en transe,
Je ressentais dans ma proche chair,
Les émotions flottant dans l’air,
Le cœur vibrant à l’unisson avec le leur,
Me dévoilait toutes leurs terreurs,
C’était comme une malédiction,
Chaque minute passée devenait un front,
J’avais trop de sentiments dans mon cœur,
C’était le début de mon malheur.
Afin d’y faire face,
J’avais construit une carapace,
On me reprochait d’être distant,
J’étais présent certes, mais très absent,
C’était le seul moyen que j’avais trouvé,
Afin de jamais me laisser aborder.
J’ai grandi en vivant multiples brimades,
De la part de ceux que j’appelais camarades,
Et c’est là que l’on me l’a enfin dit,
Ce que j’avais n’était pas une maladie,
On m’a diagnostiqué hypersensible,
Et à partir de là tout est devenu compréhensible.
Maintenant, adulte, j’en ai fait une force,
Je dirais même que cela me renforce,
Cela me permet d’être là pour ceux que j’aime,
Mais également d’écrire des poèmes.
Oui, des cicatrices la vie m’en a laissé,
Ce n’est pas pour ça qu’il faut abandonner,
Au contraire, je pense que c’est dans l’adversité,
Que mon cœur exprime ses belles vérités.
Vous tous, je dois vous remercier,
Vous êtes des acteurs de ce véritable chantier,
Je peux enfin persévérer,
Et j’accomplirais mes plus grands rêves, vous verrez.