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Toi, l'enfant aveugle, fille d'un roi furieux
enfuie à l'abri de son rejet,
pieuse et miraculée à ton baptême
- ô délicieuse pousse de l'Alsace,
tu devins précieuse mère abbesse
dont l'intensité de la prière et la ferveur
usèrent la pierre support
de ton corps en lumière !
Princesse déchue,
tu sautas au cou de ton peuple,
partant à sa rencontre sur les sentes glaciales et enneigées.
Sans répit, tu saisis la misère et la contrition
à pleines brassées et tu les transfiguras
au creuset de ta douceur surnaturelle !
Toi, tu prouvas
que ce qui s'élève sera rabaissé
et tu portas ton monastère dans la vallée,
au niveau des nécessiteux épuisés et transis.
Puis tu accueillis avec joie
le repentir de ton père,
pour le submerger de ton pardon !
Et, un beau jour, tu osas l'impensable,
ce qui était défendu, honteux, sacrilège,
risqué, dangereux, impossible même à tes sœurs
qui, pourtant, avaient tout laissé pour suivre
Celui qui guérit de tous maux
et incarne l'Amour parfait et éternel :
prise d'un violent assaut de dégoût et de consternation,
tu te ressaisis soudain, te recentrant
sur la seule vraie voix profonde illuminant le monde blessé
- celle de la tendresse absolue et radicale,
oublieuse d'elle-même et ramenant Dieu à Dieu - ;
alors, la peur d'attraper la maladie
et le sceptre de la contagion s'évanouirent : tu t'approchas en larmes
de ce lépreux sanguinolent et puant,
tu le pris très délicatement contre toi,
longuement, en levant les yeux au ciel.
Et...
... l'Amour vainquit comme l'Agneau,
les chairs se reconstituèrent,
la plaie vive fuie par tous
devint face d'ange glorieux
gratifiant la Sainte de l'Alsace
d'un baiser chaud et généreux !
Pour Clari,
une autre Grande d'Alsace,
avec toute ma tendresse !
enfuie à l'abri de son rejet,
pieuse et miraculée à ton baptême
- ô délicieuse pousse de l'Alsace,
tu devins précieuse mère abbesse
dont l'intensité de la prière et la ferveur
usèrent la pierre support
de ton corps en lumière !
Princesse déchue,
tu sautas au cou de ton peuple,
partant à sa rencontre sur les sentes glaciales et enneigées.
Sans répit, tu saisis la misère et la contrition
à pleines brassées et tu les transfiguras
au creuset de ta douceur surnaturelle !
Toi, tu prouvas
que ce qui s'élève sera rabaissé
et tu portas ton monastère dans la vallée,
au niveau des nécessiteux épuisés et transis.
Puis tu accueillis avec joie
le repentir de ton père,
pour le submerger de ton pardon !
Et, un beau jour, tu osas l'impensable,
ce qui était défendu, honteux, sacrilège,
risqué, dangereux, impossible même à tes sœurs
qui, pourtant, avaient tout laissé pour suivre
Celui qui guérit de tous maux
et incarne l'Amour parfait et éternel :
prise d'un violent assaut de dégoût et de consternation,
tu te ressaisis soudain, te recentrant
sur la seule vraie voix profonde illuminant le monde blessé
- celle de la tendresse absolue et radicale,
oublieuse d'elle-même et ramenant Dieu à Dieu - ;
alors, la peur d'attraper la maladie
et le sceptre de la contagion s'évanouirent : tu t'approchas en larmes
de ce lépreux sanguinolent et puant,
tu le pris très délicatement contre toi,
longuement, en levant les yeux au ciel.
Et...
... l'Amour vainquit comme l'Agneau,
les chairs se reconstituèrent,
la plaie vive fuie par tous
devint face d'ange glorieux
gratifiant la Sainte de l'Alsace
d'un baiser chaud et généreux !
Pour Clari,
une autre Grande d'Alsace,
avec toute ma tendresse !