Hors ligne
Tu es venu
vêtu de vent
pour une invisible étreinte
Je me suis réchauffée
à l'été de ton coeur
J'ai reçu ma part de ciel
une embellie
une gorgée d'azur
d'où sont nés des mots
vastes comme la mer
de ceux qui allègent
le fardeau de l'être
Tu es venu
comme un heureux présage
jailli du cortège des astres
et tout cet inachevé
est là, impalpable,
au creux de mes rêves
dérisoires