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L’irréalité dépasse l’affliction
Imaginons un seul instant
Que l’élasticité du temps
Et la fluidité de l’espace
Ne soient plus notre carapace.
Nous voguerions sans nul souci
À travers notre galaxie
En immatériels bohèmes
Nous écririons de beaux poèmes.
Nous irions saluer Mercure,
Saturne qui a belle allure
Avec son anneau magnifique
Don d’un bijoutier galactique.
Et en mouvant nos particules
Sans l’influence des pendules
Nous aurions des déplacements
Selon le choix des sentiments.
Franchissant de grandes distances
Du temps négligeant les instances
Nous serions jeunes autant que beaux
À faire sur l’éther des châteaux
Les dames auraient des satellites
Sachant rimer de doux mellites
Les messieurs viendraient sur Vénus
Déclamer de galants laïus
Ils se donneraient rendez-vous
À l’abri des regards jaloux
Pour des échanges didactiques
Sur des orbites écliptiques.
Profitant de l’apesanteur
Qui allège toute impudeur
Des couples se faisant ioniques
Auraient des instants séléniques.
Et dérivant du planétaire
Vers la félicité solaire
On verrait dans la nuit astrale
Une lumière peu banale
Bien sur tout rentrerait dans l’ordre
Le ciel se montrant prêt à mordre
Si l’on change un agencement
Qu’il maintient depuis si longtemps
Les voyageurs les voyageuses
Déserteraient les nébuleuses
Leurs molécules se groupant
Au logis rentrant chastement ;
Iraient écrire une aventure
Sur la spatiale nature,
Et les endroits immatériels
Où croissent les péchés véniels.
Si les non-imaginatifs
N’aiment pas les récits fictifs
Plaignons-leur manque de fortune
On n’est pas si mal dans la lune.
Mais voila mon réveil qui sonne
Le jour à la nuit ne pardonne
Aux songes qui vont rapprochant
Des charmes parfois si distants.
Imaginons un seul instant
Que l’élasticité du temps
Et la fluidité de l’espace
Ne soient plus notre carapace.
Nous voguerions sans nul souci
À travers notre galaxie
En immatériels bohèmes
Nous écririons de beaux poèmes.
Nous irions saluer Mercure,
Saturne qui a belle allure
Avec son anneau magnifique
Don d’un bijoutier galactique.
Et en mouvant nos particules
Sans l’influence des pendules
Nous aurions des déplacements
Selon le choix des sentiments.
Franchissant de grandes distances
Du temps négligeant les instances
Nous serions jeunes autant que beaux
À faire sur l’éther des châteaux
Les dames auraient des satellites
Sachant rimer de doux mellites
Les messieurs viendraient sur Vénus
Déclamer de galants laïus
Ils se donneraient rendez-vous
À l’abri des regards jaloux
Pour des échanges didactiques
Sur des orbites écliptiques.
Profitant de l’apesanteur
Qui allège toute impudeur
Des couples se faisant ioniques
Auraient des instants séléniques.
Et dérivant du planétaire
Vers la félicité solaire
On verrait dans la nuit astrale
Une lumière peu banale
Bien sur tout rentrerait dans l’ordre
Le ciel se montrant prêt à mordre
Si l’on change un agencement
Qu’il maintient depuis si longtemps
Les voyageurs les voyageuses
Déserteraient les nébuleuses
Leurs molécules se groupant
Au logis rentrant chastement ;
Iraient écrire une aventure
Sur la spatiale nature,
Et les endroits immatériels
Où croissent les péchés véniels.
Si les non-imaginatifs
N’aiment pas les récits fictifs
Plaignons-leur manque de fortune
On n’est pas si mal dans la lune.
Mais voila mon réveil qui sonne
Le jour à la nuit ne pardonne
Aux songes qui vont rapprochant
Des charmes parfois si distants.
