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Ô! Ma chère fidèle campagne,
C'est de tes lèvres, que j’engloutis mes chagrins,
De ta vigueur m'abreuve, écourtant ma fin,
Bienheureux d'être seul dans mon bagne,
Avec toi seule pour campagne.
Moi qui ayant quitté le monde des hommes,
Je ne veux plus porter leurs charges en somme,
Plus de clans, ni hordes, une vie d'hyènes.
Nul devoir me sentir redevable,
La vie m'est d'ailleurs accordée en faveur,
Je n'ai plus d'espoir, et je ne suis point rêveur!
Que de te voir toi, à ma table,
Partageant ma richesse, ma mélancolie,
Coite, quand je suis en sanglots ou en folie,
Seule me témoignant fidélité,
Dire même mon chien Ulysse m'a quitté,
Viens dans mes bras, Ô !Ma douce vermeille,
Enivre-moi, et montre-moi tes merveilles,
Délivre -moi de mon affreux boulet,
Allège -moi,juste contre quelques foulées,
Je n'ai ni poids, ni foi, ni personne,
Si je m'endorme, ma main sur toi est posée,
Je grogne, marmonne, tel chat qui ronronne,
Ton corps frêle contre moi pour se reposer.
Tu me chauffes et rends mes joues bien roses,
Quand le ciel se gèle et devient morose,
Je chante, danse et improvise,
Ne songeant à rien du tout, c'est ma devise.
Mes jours se mêlent à mes saisons,
Pourquoi changer de vie, ou de raison?
Gueule de bois au matin, à mon réveil,
Je cherche tes douces lèvres, toi qui veille,
Sur ma solitude et oraisons,
Plus d'amis, plus de courriers, une vraie prison,
Sans moi, le monde s’effondre et se refait,
Je ne veux point prendre part, juste ma bouteille,
Allumer ma pipe, m’affaler sur mon fauteuil,
J'admire le feu, valsant de la cheminée,
Ses étincelles s’échappant et leurs méfaits,
Sur mes beaux vieux souvenirs assassinés,
Pensant qu'un jour prendre un repos mérité,
Auprès de ma campagne, ma félicitée,
Qui m'a donné tant d'amour durant son vivant,
Finir dans l'au delà comme avant.
C'est de tes lèvres, que j’engloutis mes chagrins,
De ta vigueur m'abreuve, écourtant ma fin,
Bienheureux d'être seul dans mon bagne,
Avec toi seule pour campagne.
Moi qui ayant quitté le monde des hommes,
Je ne veux plus porter leurs charges en somme,
Plus de clans, ni hordes, une vie d'hyènes.
Nul devoir me sentir redevable,
La vie m'est d'ailleurs accordée en faveur,
Je n'ai plus d'espoir, et je ne suis point rêveur!
Que de te voir toi, à ma table,
Partageant ma richesse, ma mélancolie,
Coite, quand je suis en sanglots ou en folie,
Seule me témoignant fidélité,
Dire même mon chien Ulysse m'a quitté,
Viens dans mes bras, Ô !Ma douce vermeille,
Enivre-moi, et montre-moi tes merveilles,
Délivre -moi de mon affreux boulet,
Allège -moi,juste contre quelques foulées,
Je n'ai ni poids, ni foi, ni personne,
Si je m'endorme, ma main sur toi est posée,
Je grogne, marmonne, tel chat qui ronronne,
Ton corps frêle contre moi pour se reposer.
Tu me chauffes et rends mes joues bien roses,
Quand le ciel se gèle et devient morose,
Je chante, danse et improvise,
Ne songeant à rien du tout, c'est ma devise.
Mes jours se mêlent à mes saisons,
Pourquoi changer de vie, ou de raison?
Gueule de bois au matin, à mon réveil,
Je cherche tes douces lèvres, toi qui veille,
Sur ma solitude et oraisons,
Plus d'amis, plus de courriers, une vraie prison,
Sans moi, le monde s’effondre et se refait,
Je ne veux point prendre part, juste ma bouteille,
Allumer ma pipe, m’affaler sur mon fauteuil,
J'admire le feu, valsant de la cheminée,
Ses étincelles s’échappant et leurs méfaits,
Sur mes beaux vieux souvenirs assassinés,
Pensant qu'un jour prendre un repos mérité,
Auprès de ma campagne, ma félicitée,
Qui m'a donné tant d'amour durant son vivant,
Finir dans l'au delà comme avant.